Dosso abrite depuis hier une formation de trois jours organisée par le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat avec l’appui du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD). Cet atelier qui porte sur le cadre et instruments juridiques de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance au Niger est organisé au profit des membres du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le président du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, M. Alio Namata en présence du président de la 4ème Chambre des Comptes, du premier vice président du conseil régional de Dosso, M. Ibrahim Guéro Hadi, du Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, du représentant du PAGOD et de nombreux invités. La formation est assurée par des membres de la Cour des Comptes, du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, la HALCIA et le ministère de la justice.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le président du Réseau Parlementaire, M Alio Namata a rappelé l’engagement pris par le Président de la République le 02 avril 2021 lors de son investiture de promouvoir la bonne gouvernance à travers la lutte contre la corruption. Tout au long de son intervention, M. Alio Namata s’est longuement penché sur les effets de la corruption pour le développement du pays. « Dans les pays les plus fragiles comme les nôtre, la corruption sape les efforts visant à instaurer la stabilité et lutter contre le terrorisme et les extrémismes de toutes sortes. La mauvaise gouvernance et la corruption anéantissent en un mot la confiance entre les citoyens et l’Etat », a-t-il déclaré.
Le président du Réseau Parlementaire a alors invité les parlementaires à combattre la corruption en s’engageant individuellement et collectivement pour se dire « est-ce moi-même je n’y contribue pas réellement ». En un mot les députés doivent être les modèles et porteurs des changements que nous voulons voir se réaliser dans notre société.
Le président du réseau parlementaire a souligné que le présent atelier fait partie des activités de leur plan d’actions pour la période 2021-2026. Il a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la gouvernance démocratique au Niger et plus particulièrement de renforcer les capacités des membres du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, à comprendre leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre la corruption pour mieux exercer leurs prérogatives parlementaires en la matière. M. Alio Namata a remercié le PAGOD pour son appui à l’organisation du présent atelier ainsi que le
Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, la Cour des Comptes, la HALCIA et le ministère de la justice pour avoir accepté de contribuer à la facilitation de cette importante activité.
Le représentant du PAGOD, M. Salou Djéka a pour sa part présenté son institution dont l’objectif général est de contribuer au renforcement du processus démocratique en cours au Niger en vue de consolider la paix et la stabilité. Le PAGOD a-t-il dit est un programme de la coopération suisse au Niger mis en œuvre par son mandataire le consortium GFA-SWISSAID.
M. Salou Djéka a invité les membres du réseau à profiter au maximum des diverses compétences réunies dans le domaine de leur réseau pour renforcer leurs connaissances sur le cadre juridique et les instruments de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance au Niger afin de répondre aux attentes du peuple nigérien en la matière.
Auparavant, dans son discours de bienvenue, le premier vice-président du conseil régional, M. Ibrahim Guéro Hadi s’est réjoui du choix porté sur la cité des Djermakoyes pour abriter la tenue de cette importante rencontre et a souhaité plein succès aux travaux.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso