Une réunion d’échanges s’est tenue hier, mercredi 6 mars 2024 à Niamey, entre les membres du Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie et ceux du noyau central de sensibilisation sur les actions du FSSP. Ce noyau central est composé des représentants des centrales syndicales, des associations féminines, celles des jeunes, des leaders religieux et des chefs traditionnels. Cette rencontre présidée par le Secrétaire général du comité de gestion dudit fonds, M. Oumarou Ibrahim, a pour objectif de recueillir la contribution du noyau dans le cadre de l’élaboration du plan stratégique de communication. Elle a été également l’occasion de partager les conclusions de la mission du comité de gestion du FSSP au niveau des sept régions du pays et de procéder à la formation des commissions de communication.
Ces différentes commissions sont la commission chargée de la communication institutionnelle, la communication en temps de crise, la communication sur les missions et les activités du FSSP, la communication sur la promotion de nos valeurs et une commission sur la communication interprofessionnelle. A l’issue de la rencontre les responsables de chacune des commissions ont été choisis.
Cette rencontre a permis aussi aux acteurs présents de s’enquérir du fonctionnement du FSSP. Pour rappel, à cette date, le fonds a pu collecter, après cinq mois d’exercice, une somme de 8.416.290.542 FCFA.
Au cours de cette rencontre, le Secrétaire général du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, M. Oumarou Ibrahim a rappelé que ledit fonds a effectué une tournée à l’intérieur du pays ce qui lui a permis d’échanger avec les acteurs locaux. Selon lui, cette mission a pour but d’expliquer à la population les priorités, objectifs et visions du FSSP afin que ces acteurs puissent connaitre le fonds, y adhérer et soutenir le fonds qui constitue un levier de reconquête de la souveraineté nationale et alimentaire du pays. Evoquant les recommandations issues de ces rencontres en profondeur du pays, il a souligné que les acteurs locaux ont sollicité, entre autres, l’élargissement des niches d’alimentation du FSSP au niveau des produits miniers, l’uranium, l’or et autres, autant qu’il est prélevé sur le pétrole.
En conclusion, M. Oumarou Ibrahim a relevé l’adhésion de la population, un fort engagement des acteurs régionaux à accompagner le CNSP et le comité de gestion du FSSP, un fort engagement de la chefferie traditionnelle et des leaders religieux ainsi que des responsables syndicaux, la nécessité de réfléchir sur le fonds d’investissement pour faire en sorte que ce fonds commence à soutenir les femmes et les jeunes dans les activités socio-économiques avant la fin de la transition. Les acteurs ont encouragé le FSSP à initier des actions urgentes de soutien en faveur des Forces de défense et de sécurité en leur dotant des moyens et équipements nécessaires pour qu’ils puissent mener leurs missions de défense et de sécurisation du pays. Ils ont demandé au comité de concevoir et financer dans les meilleurs délais quelques projets en faveur de l’employabilité des femmes. D’ores et déjà des réflexions sont en cours dans ce sens.
Il faut noter que peu avant l’ouverture de la rencontre, le comité de gestion du fonds a réceptionné une somme d’un million de FCFA de la part des membres de l’ordre des ingénieurs art et génie du Niger.
Mamane Abdoulaye (ONEP)