GIZ-Niger à travers le Programme d’appui à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) organise du 29 août au 2 septembre 2022, un atelier de formation des formateurs douaniers sur l’origine de la ZLECAf. Ces échanges visent à outiller une quarantaine d’agents des douanes venus de toutes régions du Niger sur l’utilisation et la mise en œuvre des instruments élaborés dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale.
Le présent atelier financé entièrement par la GIZ, s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des agents de l’administration de douane pour une mise en œuvre efficiente des outils et instruments élaborés dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale Africaine. Ainsi, durant cinq jours, les éminents experts présents vont s’entretenir avec les participants sur les principes fondamentaux de l’accord de libre-échanges Continental, le protocole sur le commerce des marchandises et ses annexes, les listes des concessions tarifaires, les règles établies pour conférer l’origine communautaire continentale, les documents de certification de l’origine ZLECAf ainsi que la détection des fraudes.
Notons qu’à la fin de chaque journée, un récapitulatif de ce qui est fait sera effectué par les apprenants à travers un ou plusieurs rapporteurs désignés. Ledit récapitulatif est validé le jour ou le lendemain. Puis à la fin de la formation, une évaluation sera faite pour savoir si la formation a répondu à l’objectif fixé et si l’apprenant a progressé dans son apprentissage. Il s’agira d’évaluer la formation dans son contenu, dans sa
méthode et la durée, puis évaluer la compétence pédagogique et technique du formateur. Enfin, l’apprenant formé sera évalué pour savoir s’il a évolué dans sa connaissance de la matière enseignée, dans son savoir technique et dans son comportement.
Ce type d’évaluation immédiat sous forme de questionnaire écrit sera adopté. Un questionnaire anonyme sera soumis aux apprenants. A l’issue de la formation, un bilan pédagogique est réalisé par le formateur. Il a pour objectif de rendre compte aux organisateurs de la formation des conditions du déroulement de la formation en vue de prendre cela en compte prochainement.
A l’ouverture des travaux, le Directeur général adjoint des Douanes, M. Abou Oubandawaki a souligné la nécessité d’établir des règles claires, transparentes, prévisibles et mutuellement avantageuses pour régir le commerce interafricain des marchandises et des services, entre les Etats, en résolvant les problèmes posés par les régimes commerciaux multiples et qui se chevauchent afin d’assurer la cohérence des politiques, notamment dans les relations avec les parties tierces. «Les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont décidé, en signant le 21 mars à Kigali au Rwanda, un accord sur la création d’une Zone de libre-échange en Afrique», a-t-il rappelé.
Le Directeur général adjoint des Douanes a expliqué que, le 1er janvier 2021, les échanges commerciaux dans le cadre de cette Zone de libre-échange continentale africaine ont débuté avec la mise en œuvre du protocole sur le commerce des marchandises et ses annexes. «Ce grand pacte commercial mis en place par les pays africains, qui vise à créer un marché unique des biens et des services et à promouvoir la circulation transfrontalière des marchandises, des capitaux et des personnes, devrait stimuler le commerce intra africain et l’intégration régionale», a-t-il ajouté.
Pour M. Abou Oubandawaki, les administrations douanières constituent un maillon important de la mise en œuvre de ce vaste projet. «C’est pourquoi, il est important de renforcer les capacités des agents de ces administrations pour une mise en œuvre efficiente des outils et instruments élaborés dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale», a-t-il précisé. «Compte tenu de l’importance des thèmes choisis, je vous exhorte à suivre avec assiduité les différents modules qui vous seront dispensés afin que vous puissiez capitaliser l’acquis de cette formation et la dupliquer auprès de vos pairs dans les différentes unités douanières de vos régions respectives», a conclu le Directeur général adjoint des Douanes.
Mamane Abdoulaye(onep)