Spécialisé dans la réparation des pare-brise, feux rouges des véhicules et motos, Halidou Ibrahim est patron de son propre atelier depuis déjà plus d’une décennie. Ce chef de famille a su se réaliser grâce à une clientèle riche et diversifiée tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays
Actuellement, la majeure partie des jeunes réparateurs intervenant dans ce domaine et qui s’y retrouvent bien ont été à un moment donné ses apprentis. Ses débuts ont été difficiles et compliqués comme dans tout processus de création d’entreprise. Avant de s’installer à son propre compte, Halidou Ibrahim a dû apprendre minutieusement ce métier pendant 7 ans. Avec une bonne dose d’ambition et de persévérance, il décrocha son attestation de fin d’apprentissage auprès de son patron.
Il a ensuite commencé à acheter du matériel pour les tout premiers prototypes. Ce qui lui a permis d’exécuter avec beaucoup de minutie les travaux de ville. Il se fait très exigeant pour offrir le meilleur à sa clientèle. Avec une équipe de taille, ils proposent un travail de qualité, offrant ainsi le meilleur aux clients. Selon les dires des clients, son travail est magnifique. « L’idée d’ouvrir mon atelier a germé en moi à l’âge de 17 ans, ce qui m’a poussé à entreprendre. Ma satisfaction, c’est d’avoir aidé les gens qui sont en chômage, surtout les jeunes », a-t-il confié.
« Je répare tout ce qui concerne les feux de couleurs qu’ils soient faits en verre ou en plastique qui se cassent en cas d’accident. Du coup ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un nouveau pare-brise ou feux rouges font appel à nos services pour les leur réparer. Les coûts de nos prestations varient en fonction de l’engin et de l’état de la pièce à réparer. Pour les véhicule c’est entre 3000f et 5000f voire 10000f et pour les motos de 1500f, 2000f voire 3000f », explique Halidou Ibrahim.
M Halidou a une expérience avérée dans son travail qu’il fait depuis de nombreuses années et est bien connu pour ça. Sa clientèle va au-delà de Niamey car, beaucoup de clients d’autres régions font appel à lui pour réparer leurs pare-brises et feux de couleur qu’il leur renvoie à travers les compagnies de transport, confie-t-il.
M. Halidou participe à la promotion de l’entreprenariat des jeunes et la lutte contre le chômage ainsi que le témoigne le nombre de jeunes qu’il a formé et qu’il continue de former durant sa longue carrière. « Malgré mon âge avancé, je continue à former. Présentement, j’ai treize (13) employés. Je les paie par jour de au prorata des tâches réalisées », a-t-il précisé.
Le vieux Halidou Ibrahim appelle les jeunes à se ressaisir, à ne plus compter uniquement que sur les diplômes ou sur les parents. « Ils doivent apprendre un métier et se lancer dans des activités porteuses. C’est à eux d’innover ; nous nous allons jouer notre partition en tant que formateurs, nous allons les soutenir plaise à Dieu », conclut-il.
Omar Abdou Stagiaire