Tihousay pressing, l’entreprise de blanchisserie créée en novembre 2021 par le journaliste de formation, M. Moussa Hamada Assaguid, est plus qu’une entreprise pour son propriétaire. « C’est l’espoir d’une vie d’autonomie et la réalisation d’un rêve d’enfance », explique le jeune patron qui emploie de jeunes à plein temps. Le nom de l’entreprise, plein de signification, est tiré du riche vocabulaire Tamasheq et se traduit par « la beauté ».
L’entreprise de blanchisserie progresse rapidement sur le marché et finit par se créer un nom dans le quartier Banifandou, à Niamey. Dès son ouverture, Tihousay pressing se concentre sur le savoir-faire de ses employés et sur l’utilisation de détergents et désinfectants de qualité pour gagner des parts de marché dans ce secteur hautement concurrentiel. « Attendre un soutien financier de la famille ou prendre le risque d’attendre longtemps après les études pour avoir un emploi n’a jamais été une solution pour moi. Avec Tihousay pressing, il fallait donc s’implanter, s’imposer pour avoir un renom, fidéliser les clients par l’instauration d’un climat de confiance et la fourniture d’un service de qualité », indique le jeune promoteur.
Malgré l’inexistence d’un quelconque soutien financier ou professionnel de l’Etat et de ses partenaires, ainsi que des connaissances limitées en marketing, M. Moussa Hamada Assaguid arrive à maintenir à flot son entreprise et projette d’investir davantage dans la création d’emplois au Niger. Sa priorité actuelle porte sur l’agrandissement de Tihousay pressing. « Plus tard, je voudrai créer d’autres entreprises dans le domaine de l’élevage afin de subvenir aux besoins de mes proches, mais aussi de contribuer à lutter contre le chômage à Niamey et bien au-delà », dit-il.
Pour le jeune promoteur, il n’y a pas de sot métier car « tous les métiers sont bons à faire, il suffit de le faire correctement et de le maitriser soi-même pour en tirer des profits ». Il demande à la jeunesse nigérienne de s’affirmer davantage et de ne pas attendre que les opportunités viennent seulement de l’Etat. « Les moyens, pour poursuivre son rêve d’autonomie, c’est d’abord s’engager dans ce qu’on aime et avec le temps et les moyens vont venir. Il faut soi-même créer une entreprise si l’opportunité se présente afin de contribuer à réduire le taux de chômage et être utile au pays ».
Rabiou Dogo Abdoul-Razak & Mamoudou lliassou Djermakoy (ONEP)