La transformation et la commercialisation des produits locaux prennent de plus en plus d’ampleur au Niger. C’est une activité génératrice de richesse que pratique Mme Habibou Fatoumatou Hamadou, promotrice de ‘’Tima’s Délice’’. Cette titulaire d’une licence en communication marketing travaille comme assistante éducative dans une crèche à Niamey. Outre sa profession, elle a également décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat, non pas pour « tuer le temps » mais pour créer de la richesse, et ajouter de la valeur à sa vie. « Ce qui m’a motivée à entreprendre, c’est parce que j’ai constaté que le commerce est rentable car, en faisant des petits métiers, on ne manque jamais d’argent », a-t-elle confié.
Tima’s Délice, mise en branle il y’a quatre(4) mois par Mme Habibou Fatoumatou Hamadou, excelle dans la commercialisation des friandises à base de lait en poudre et lait concentré. La jeune dame fabrique et met en vente du kakan dadi, tofi, Sa maiguida tsalé, à base de pain de singe ( kakan dadi) et des petits biscuits, des produits très prisés dans notre société. « Je vends des friandises que je fais moi-même. Et les prix sont accessibles pour toutes les bourses ». Les produits de ‘’Tima’s Délice’’ sont vendus en ligne, le prix des sachets varient de 250F à 500F. « Je n’ai pas de local, je fais mes friandises à la maison et je les publie sur les réseaux sociaux et les clients commandent », a affirmé Mme Habibou.
Parlant des difficultés, la promotrice de ‘’Tima’s Délice’’ dit être confrontée au problème de livraison. Selon elle, ses clients trouvent la livraison chère. « Je suis à Liboré et presque tous mes clients sont dans le centre-ville, ce qui fait que les gens trouvent la livraison chère. Je livre en raison de 1500F à 2000F en fonction du quartier de résidence du client», a-t-elle dit.
Mme Habibou Fatoumatou Hamadou exhorte les nigériens à venir découvrir son entreprise et ses divers produits en particulier et demande également à la population de faire confiance aux produits locaux en général car, ils sont faits dans des conditions d’hygiène et sans additif mais aussi contribuent à la valorisation des produits locaux et au développement socioéconomique et la réduction de chômage. Elle conseille, enfin, aux femmes de chercher un métier à faire plutôt que de rester à la maison et chaque fois tendre la main, estimant que cela leur permettra d’être indépendantes et de contribuer au développement économique du pays.
Mariama Souley (Stagiaire)