A l’instar de plusieurs autres pays, le Niger célèbre, ce mercredi 24 janvier 2024, la journée internationale de l’Education, instituée depuis 2018 par l’Assemblée Générale des Nations Unies afin de souligner l’importance de garantir à chacun le droit à une éducation de qualité. A cette occasion, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr. Elisabeth Sherif a livré un message dans lequel elle a rappelé la redynamisation cette année au niveau du cycle primaire, et la réintroduction au niveau du cycle secondaire général et professionnel de l’Education Civique et Morale afin de renforcer le civisme, le patriotisme et le vivre ensemble au sein des établissements scolaires et dans la société de manière générale.
Cette journée dédiée à l’éducation s’inscrit, selon la ministre en charge de l’Education, dans la réalisation de l’Objectif 4 du Développement Durable qui vise à « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ». Elle joue de ce fait, un rôle essentiel dans la promotion de la construction de sociétés durables et résilientes, tout en contribuant fortement à la réalisation de tous les autres Objectifs de l’Agenda 2030. Dr. Elisabeth Sherif a, en effet, souligné l’importance du thème de cette année « Apprendre pour une paix durable ». Ce thème revêt un cachet particulier d’autant plus qu’il met l’accent sur la contribution qu’apporte l’éducation dans la promotion de la paix. Il rappelle aussi tous les efforts que les enseignants fournissent au quotidien pour promouvoir la solidarité, l’entraide, l’amour du prochain dans les établissements afin de lutter contre le rejet, la violence et les discours de la haine.
Pour la ministre en charge de l’Education nationale, ces valeurs, cultivées chez les enfants le plus tôt possible, sur les bancs des écoles, font de l’éducation un outil efficace pour le renforcement de la résilience des apprenants face à l’extrémisme violent. Ce faisant, l’éducation contribue à consolider l’engagement de nos sociétés en faveur de la paix. « Face à l’extrémisme exacerbé ces dernières années avec l’utilisation des réseaux sociaux et qui porte atteinte au tissu social, l’éducation reste et demeure la meilleure défense. Il est donc de notre devoir collectif de donner aux élèves les moyens de déconstruire les discours de la haine sous toutes ses formes. Il nous incombe aussi, à cet égard, de mieux former et soutenir les enseignants pour combattre ce fléau », a estimé Dr. Elisabeth Sherif.
Aussi, un engagement véritable en faveur de la paix ne peut se passer de l’éducation qui demeure le principal levier sur lequel il faut agir urgemment. C’est pourquoi la ministre en charge de l’Education a salué le choix judicieux opéré en faveur de l’éducation par les plus hautes autorités de la transition. Ainsi, en érigeant l’éducation au rang des priorités, les autorités de la transition font de ce secteur vital pour notre société un instrument de riposte contre l’extrémisme violent et l’insécurité. « Ce combat pour la promotion de la paix et contre l’extrémisme violent est inlassablement mené par nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité. C’est le lieu, donc, de rendre un vibrant hommage aux FDS tombées sur le champ d’honneur et à toutes les victimes de la violence aveugle des groupes armés non étatiques. J’ai également une pensée pieuse pour tous nos enseignants tombés sur le champ d’honneur, craie à la main. Que leurs âmes reposent en paix et que Dieu les accueille dans Son Paradis éternel ! », a conclu la ministre en charge de l’Éducation Nationale.
Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)