Le Niger a célébré le samedi 1er octobre, la journée internationale des personnes âgées. Cette journée faut-il le rappeler est une manifestation annuelle organisée pour rendre hommages aux personnes âgées, mais aussi, rappeler leurs places dans divers secteurs ainsi que, pour interpeller les citoyens et les pouvoirs publics sur leurs conditions de vie. Dans le cadre de la célébration de cette journée, le thème national retenu est «la prise en charge des personnes âgées, un défi pour les autorités».
Dans un message livré à cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a déclaré que, le choix de ce thème n’est guère un hasard car, malgré les efforts déployés par l’Etat et ses partenaires, beaucoup reste à faire dans ce domaine. En effet, les personnes âgées rencontrent des difficultés liées à des insuffisances dans la prise en charge sanitaire et sociale, au faible accès aux services sociaux de base et une faible couverture en protection sociale. Ces difficultés sont également liées à une insuffisance de ressources financières allouées à l’amélioration de leurs conditions de vie et à l’insuffisance des textes législatifs et juridiques.
Ainsi, pour cette édition 2022 dont le lancement officiel s’est tenu à Zinder, plusieurs activités ont été organisées dont des séances de sensibilisation sur la COVID-19 suivie de vaccination des personnes âgées contre Covid-19, une consultation médicale gratuite en faveur des personnes âgées de la localité. A cela s’ajoutent, une visite aux personnes les plus âgées dans la commune urbaine de Zinder, une projection d’un film documentaire sur la situation socioéconomique des personnes âgées et enfin une distribution de kits alimentaires. Toutes ces activités a précisé Dr. Idi Illiassou Mainassara ont été réalisées, grâce aux efforts de l’Etats et ses partenaires en l’occurrence l’OMS.
Auparavant, Dr. Idi Illiassou Mainassara a fait savoir qu’au Niger le poids démographique des personnes âgées est faible (4,4% de la population totale). Mais la tendance jusque-là observée lors des recensements généraux de la population, fait ressortir une hausse progressive puisqu’en 1977, leur nombre n’était que, de 249.474 individus. Cet effectif, précise-t-il, est passé à 340. 672 en 1988 et à 496.120 en 2001 avant d’atteindre 756.074 en 2012. «En 2022, on estime leur effectif à 940.332 personnes et sera 1.043.862», a nuancé Dr. Idi Illiassou.
Rahila Tagou(onep)