La Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, Présidente de la fondation TattaliIyali, a rencontré le 10 janvier dernier, le Secrétaire Exécutif du CILSS, M. Djimé Adoum. Ce tête-à-tête qui s’est déroulé en présence du Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a porté sur l’opérationnalisation du concept des Premières Dames du CILSS.
A l’issue de sa rencontre avec la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, le Secrétaire Exécutif du Comité inter-Etats de lutte contre la sècheresse au Sahel (CILSS) a confié que leurs échanges ont porté sur l’opérationnalisation du concept des Premières Dames du CILSS. Ce concept qui vise à les organiser en réseau, a vu le jour depuis le conseil des Ministres de N’Djamena tenu en Mars 2019 où les deux Premières Dames du Niger et du Tchad ont été désignées comme les «Championnes de la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour le CILSS».
Presque un an plus tard, M. Djimé Adoum a estimé qu’il est temps de passer à l’action en vue de l’organisation d’un sommet des Premières Dames. Le moment est venu, a-t-il soutenu, de mettre les Premières Dames du CILSS au-devant de cette lutte, pour «créer davantage d’opportunités dans le financement des activités génératrices de revenus», dans le but de «focaliser nos efforts sur l’autonomisation des femmes et des jeunes, de moderniser nos secteurs de production, de création de richesses et d’emplois, afin de renverser les tendances fâcheuses dans le secteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la zone». M. Djimé Adoum a enfin rappelé que, malgré les difficultés de l’institution, le CILSS « a fait ses preuves dans la lutte pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle».
Peu après, Dr Lalla Malika Issoufou a reçu, toujours à la Résidence présidentielle, une visite de courtoisie de Dr Waleed A. Al Wohaib, Directeur Général du Fonds de solidarité islamique pour le développement. Leur entretien a porté sur les voies et moyens de faire revenir et de maintenir les enfants à l’école, et sur l’autonomisation de la femme au Niger. «Lorsqu’on lui a présenté notre programme pour faire revenir les enfants à l’école, elle nous a expliqué un principe important qui est la nécessité de s’occuper de la mère. La mère doit être renforcée pour qu’elle puisse être productive et s’occuper de sa famille et de ses enfants et leur assurer une scolarité normale», a-t-il affirmé au sortir de la rencontre.
Sur la base de la proposition de la Première Dame, a poursuivi Dr Waleed A. Al Wohaib, «nous avons proposé la création d’une banque de la famille sur le modèle qui a été appliqué au Soudan et dans d’autres pays avec le sponsoring de la Banque islamique de développement et qui a donné de bons résultats». Il a ainsi proposé le soutien de son institution financière pour la création de la banque de la famille et aussi pour faire venir un expert à Djedda pour qu’il puisse bénéficier de l’expertise du FSI et avoir toutes les informations nécessaires pour l’établissement de cette banque.
Le Directeur Général du Fonds de solidarité islamique pour le développement, a exprimé sa joie d’être reçu par la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou pour lui expliquer « le rôle et le mandat humanitaire du Fonds pour faire revenir et maintenir les enfants à l’école». Dr Waleed A. Al Wohaib a enfin promu que son institution répondra positivement à l’appel de Dr Lalla Malika Issoufou «pour aider les mères les familles à plus productives et à réduire la pauvreté au Niger».
Souleymane Yahaya(onep)