Les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) 2022 ont débuté, hier matin, sur toute l’étendue du territoire. C’est le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle et , M. Kassoum Maman Moctar, qui a lancé officiellement les épreuves écrites, au jury du Centre de formation et de perfectionnement professionnel (CFPP) de Niamey. Selon le ministre, cette année, ce sont 5636 candidats dont 41% des filles de diverses filières qui composent dans 14 jurys opérationnels à travers le pays.
Les examens du CAP, dont les candidats viennent d’entamer les épreuves écrites, sanctionnent la fin du cycle de formation dans les Centres d’enseignement technique. Au CFPP de Niamey, où il a ouvert l’enveloppe contenant les épreuves de la matinée avant de les distribuer à quelques candidats, le ministre Kassoum Maman Moctar s’est réjoui des conditions de ce démarrage. « Dans l’ensemble les conditions sont réunies et nous espérons que tout va se passer dans les normes, pour ces examens », a-t-il souhaité.
Suite à la réforme instituant le Brevet d’enseignement technique(BET) dans les collèges d’enseignement technique (CET) pour sanctionner les quatre (4) ans de formation dans ces écoles, le ministre de la formation professionnelle a annoncé que c’est pour la dernière fois que s’organise le CAP. La réforme avec le BET permettra aux élèves issus des CET de pouvoir poursuivre sans difficultés leurs études dans les établissements de niveau supérieur, a-t-il expliqué.
Le Brevet d’enseignement technique, remplace ainsi le format du Certificat d’aptitude professionnelle, comme premier diplôme dans la formation professionnelle et technique qui consacre l’aptitude des élèves, chacun dans un métier bien déterminé, au bout des quatre ans d’apprentissage théorique et pratique, où ils sont inscrits à partir du niveau CM2.
Pour cette édition du CAP, au CFPP de Niamey, ce sont 254 candidats dont 20 filles soit 7,84% qui composent dans 6 filières. Il s’agit de Bâtiment, Electricité-auto, Mécanique-auto, Menuiserie-bois, Mécanique générale et Plomberie. « Le CAP, c’est un niveau d’enseignement technique. C’est par là qu’on devient ingénieur, qu’on devient technicien supérieur et c’est par là on devient détenteur du BEP. Et tout diplômé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est directement utilisable sur le terrain », a indiqué le président du jury, M. Idi Abdou qui appelle surtout les filles à s’y intéresser, parce que, dit-il, « c’est la voie de l’emploi ».
Ismaël Chékaré et Ibrahim Djibo Ismaël (stagiaire)