Lundi, le 1er octobre, Incha Allah, les enfants reprendront le chemin de l’école. Jour de retrouvailles après trois mois de vacances, ce lundi est un jour important pour les élèves. Il l’est aussi pour les enseignants et pour les parents qui conduisent chaque matin leurs enfants à l’école. Commencent alors à Niamey, les interminables embouteillages, les accidents, les empoignades entre conducteurs…Ceux-là mêmes qui créent les conditions, toutes les conditions pour qu’il ait embouteillages sur les routes. Ce n’est un secret pour personne, à Niamey, tout le monde sort en même temps et à la même heure. Vers 7 H du matin par exemple, les rues sont presque désertes. Seuls quelques usagers les empruntent et y circulent aisément. Quarante ou quarante cinq minutes plus tard, c’est le désordre total. De longues files de véhicules débarquent de tous les coins de la ville. La grande majorité de ces voitures transporte des enfants qu’il faut nécessairement déposer à l’école et s’il vous plaît à 8 Heures. Comment y arriver, puisque comme une épidémie, tout le monde attend justement cette heure pour sortir, amener les enfants à l’école et se rendre ensuite au travail ? Vingt à quinze minutes pour faire tout cela. Pressés, furieux de constater le retard qu’ils sont en train d’accuser dans la circulation, les gens conduisent n’importe comment, créant des embouteillages terribles au niveau de certains axes de la capitale. Même la police est souvent débordée. Les cours reprennent, le calvaire commence sur les routes. Surtout s’il faut compter encore avec les contrôles de la police qui, à partir de ce lundi 1er octobre, peut utiliser tous les moyens dont elle dispose pour vérifier si la ceinture de sécurité est véritablement attachée. Un autre souci pour les conducteurs.
Fatouma Idé