
En marge de ce forum, le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, Nasser Bourita, a reçu, jeudi dernier, 150 membres du réseau «Les Panafricaines». «Traiter de la question du changement climatique n’est pas un luxe pour l’Afrique, c’est une urgence et une nécessité» a déclaré le Ministre des Affaires Etrangères. C’est la raison pour laquelle le Royaume s’est engagé dans la promotion des énergies propres, et ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique marocain à 52% d’ici 2030. Un chantier qui fait du Royaume le 2ème pays au monde en termes de performances climatiques. Le Chef de la Diplomatie marocaine a également souligné que les femmes africaines étaient les plus touchées par l’impact du réchauffement climatique sur le continent, et notamment ses conséquences socio-économiques. C’est là toute la raison d’être des Panafricaines, qui ont décidé cette année d’œuvrer pour mettre en lumière l’urgence climatique à laquelle fait face le continent. Et Nasser Bourita d’ajouter: «Les Panafricaines doivent être les porte-voix d’une Afrique qui passe du plaidoyer à l’action.»
A l’issue de la rencontre, un groupe d’une cinquantaine de Panafricaines se sont rendues à la Cité Universitaire Internationale de Rabat, où elles ont été accueillies par Mohammed Methqal, Ambassadeur-Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI). L’AMCI a pour mission de développer, d’élargir et de renforcer l’ensemble des relations culturelles, scientifiques, techniques et économiques avec les pays partenaires, notamment, dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Lors de leur visite de la Cité Universitaire Internationale de Rabat, les Panafricaines ont pu découvrir le cadre de vie des étudiants étrangers faisant leurs études au Maroc, et également échangé avec leurs compatriotes.
Aïssa Abdoulaye Alfary Envoyée Spéciale(onep)