Les travailleurs du monde entier ont commémoré, hier mercredi 1er mai 2024, le 138ème anniversaire des tristes évènements de Chicago au cours desquels de braves femmes et hommes ont été froidement abattus par les balles du capitalisme en revendiquant de meilleures conditions de travail et de vie. Les membres de l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN) ont défilé de la devanture du Collège Mariama au Rond-Point château 9 de Niamey où s’est tenu le meeting.
Dans ses propos liminaires, le Secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs du Niger, M. Hamida Mahamane Omar a rappelé que les premières élections professionnelles tenues le 29 juillet 2019 n’ont pas été favorables à l’UGTN avec un modeste rang de 6ème place sur les 13 centrales alors en compétition. L’UGTN, a-t-il ajouté, ayant perdu la subvention a néanmoins survécu à toutes les adversités grâces aux cotisations de ses militants dont particulièrement le Syndicat National des Enseignants du Privé (SNEP). L’UGTN, ses coordinations régionales et sa coordination spéciale d’Arlit ont tenu contre vents et marées.
Loin de se décourager, a-t-il poursuivi, le nouveau Bureau Exécutif National issu du 4ème Congrès Ordinaire tenu à Niamey le 9 mars 2024, composé de 29 membres dont 8 femmes, s’est engagé à relever les défis et à œuvrer pour la défense des intérêts matériels et moraux de ses militantes et militants. D’après M. Hamida Mahamane Omar, l’UGTN apporte son soutien au Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi dans sa volonté d’impliquer toutes les centrales syndicales dans la gestion de toutes les questions relatives aux travailleurs et son élan courageux de maintenir un bon partenariat avec les centrales syndicales.
S’en est suivie la lecture du cahier des doléances par le Secrétaire général adjoint de l’UGTN. Ces doléances se résument entre autres à l’octroi d’une indemnité spéciale de départ à la retraite aux agents de la Fonction Publique (incidences, primes et indemnités), la révision de l’ordonnance réglementant l’exercice du droit de grève, l’extension de la sécurité sociale aux travailleurs de l’économie informelle, la réduction des prix des hydrocarbures et de la téléphonie, la formation en quantité et en qualité des professionnelles en santé et sécurité au travail (médecin, inspecteur de travail), la suppression de la contractualisation dans les secteurs de l’enseignement et la santé, l’organisation transparente des recrutements et concours d’entrée à la Fonction Publique, l’élaboration et l’adoption du statut de l’enseignement privé, etc.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)