Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales le Colonel-Major Garba Hakimi a rencontré hier matin, les sécrétaires généraux des structures syndicales du secteur de la santé. Il s’agit à travers cette rencontre de discuter des péocupations exposées par les centrales syndicales notammnt en ce qui concerne leurs doléances en vue de trouver des solutions idiones.
Au cours de cette rencontre, plusieurs préoccupations ont été soulevées par les sécrétaires généraux des structures syndicales présents à la rencontre. On note entre autres preocupations, le paiement des arriérés de pécules des contractuels, l’adoption du Statut général de la Fonction Publique, la révision du décret 516, la question relative au recrutement sans concours des agents de la santé, les difficultés relatives à la formation dans certaines filières et le recrutement des auxiliaires du Ministère en charge de la santé.
En introduisant les échanges, le Sécrétaire général adjoint du Ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales M. Adamou Hassan a fait un rappel des différents points de revendications et des protocoles d’accords signés avec ces différentes structures syndicales.
En reponse à ces dolénaces soulévées, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales s’est engagé à poursuivre la négociation de ces différents points de revendications dans les limites de ce que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de transition affecteront audit Ministère.
En outre le Colonel-Major Garba Hakimi a fait comprendre aux différentes structures syndicales que l’heure sera aux sacrifices tant la menace sécuritaire engagée par la CEDEAO et ses partenaires est une menace réelle. « Nous devons tout faire de notre mieux, faire des sacrifices et rester unis pour une victoire finale. Je sais que cela ne sera pas facile mais nous allons nous adapter en tout cas avec la collaboration de tous et de toutes pour qu’on puisse faire échec à cette menace qui pèse sur notre pays », a-t-il conclu.
Rahila Tagou (ONEP)