
Le musicien Hamadou Souley dit Hansi Bonkoyo
Après plusieurs années d’absence, l’artiste, musicien et compositeur Hamadou Souley alias ‘’Hansi Bonkoyo’’ ou Djoumassi pour les intimes annonce son retour sur la scène. Son 4ème Album composé de 12 titres en cours de réalisation sera dénommé « Ma patrie ». Il sera bientôt disponible selon l’artiste.
Les titres dudit album portent entre autres sur le civisme, le patriotisme, le renforcement de la cohésion sociale, l’amour de la patrie. « Bref tout ce qui peut contribuer au développement et au plein succès de la lutte que mène le Niger », annonce l’artiste.
Âgé de 52 ans, Hamadou Souley est diplômé en comptabilité des gestions, Ingénieur en hydraulique. Il est le promoteur de l’entreprise SIRFI Star. Il a embrassé la carrière musicale en 1987. Deux (2) ans après, Djoumassi et son groupe d’orchestre SIRFI Star font leur entrée triomphale en remportant le premier prix Music amateur moderne organisé par Wankoye Agence promotion.
En 37 ans de carrière SIRFI Star a enregistré trois (3) Albums de six (6) titres chacun. Son premier Album nommé GSK est sorti en 1989. Cet album est dédié spécifiquement au Général Seyni Kountché et son régime pour les exploits réalisés. En 1990, le second album dénommé ‘’Hansi Bonkoyo’’ a été réalisé. Le tire de cet album lui a été collé et devient désormais le nom d’artiste de M. Hamadou Souley. Le troisième album est sorti dans les années 2010 sous le titre Démocratie.
« Mon second album ‘’Hansi Bonkoyo’’ qui veut dire littéralement ‘’celui qui a la tête de chien’’ évoque la question de la dépravation des mœurs dans la société nigérienne », confie l’artiste. « En ce temps-là il n’y avait pas des disques. C’était juste des enregistrements sur cassettes, chose que bon nombre de jeunes méconnaissent, compte tenu de l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les albums sont aujourd’hui disponibles et gravés sur des disques et clefs USB », ajoute-t-il.
Djoumassi s’est lancé dans la musique par amour tout en tenant vaille que vaille à défendre les valeurs. Son 4ème Album composé de 12 titres est en cours. « Cet album est dénommé ma patrie et sera bientôt disponible. Avec la situation de notre pays, les titres sont variés et axés sur le civisme, le patriotisme, le renforcement de la cohésion sociale, l’amour de la patrie. Bref, tout ce qui peut contribuer au développement et au plein succès de la lutte que mène le Niger », annonce l’artiste.
Dieu a doté l’être humain de deux conseillers innés : le cœur et le cerveau. Aujourd’hui pour mieux réussir dans la vie, il est préférable de faire plus recours à la cervelle qu’au cœur. « Vue la situation nous ne saurons restés indifférents d’où la nécessité d’apporter notre pierre à l’édifice. Vous n’êtes pas sans savoir que les artistes sont les meilleurs canaux par lesquels les informations passent facilement, raison pour laquelle nous ne baisserons jamais les bras. Le Niger a plus que jamais besoin de nous », précise-t-il.
A propos de son absence sur la scène artistique, M. Hamadou Souley déclare qu’elle est due au fait qu’il était en voyage d’étude pour sa spécialisation en hydraulique. Il a fait des stages et formations, mais cela ne l’a pas empêché d’avoir toujours ses pieds sur la scène musicale.
Dans le souci de mieux garder le cap, M. Hamadou Souley décide de se conformer en conciliant vie professionnelle et vie d’artiste d’où la création de l’entreprise SIRFI Star, une entreprise qui évolue dans le domaine musical et dans l’hydraulique. « En effet, mis à part la musique, nous intervenons dans tout ce qui relève de l’hydraulique », ajoute-t-il.
M. Hamadou Souley invite par ailleurs la population à être plus vigilante. « La communication est un élément plus dangereux qu’une arme nucléaire. Aujourd’hui, nous sommes dans une guerre communicationnelle. Cet aspect est très important à ne pas négliger, surtout avec ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Raison pour laquelle on a décidé de revenir en force pour apporter notre part de changement en luttant farouchement contre des pratiques pouvant être un obstacle dans la lutte », explique l’artiste.
Moumouni Idrissa (Stagiaire)