La Direction de la météorologie nationale a publié ce 12 mai à Niamey, les prévisions saisonnières des précipitations et des caractéristiques agro-climatiques de la saison d’hivernage 2023 pour le Niger. Pour cette année, il est prévu une saison de pluie normale à tendance excédentaire sur la bande agropastorale du pays avec des quantités de pluies égales ou légèrement supérieures aux cumuls moyens de la période 1991-2020.
La prévision datant du 10 mai dernier est une appréciation qualitative des quantités de pluies cumulées attendues au cours des mois de juillet, aout et septembre 2023, a expliqué le Directeur de la météorologie nationale, M. Katiellou Lawan Gaptia. Mais, elle ne rend pas compte de la répartition temporelle des précipitations, a-t-il précisé.
Les prévisions données par le directeur de la météorologie nationale font ressortir un démarrage précoce à normal de la saison pluvieuse 2023 sur l’ensemble du territoire, à l’exception de Diffa où les prévisions tablent sur un démarrage normal à précoce. Il est aussi prévu une fin de saison tardive à normale sur le pays.
Appel à des mesures de préventions…
Ces constats positifs contrastent avec la prévision de séquences sèches de durée longues à moyennes attendues en début de saison sur l’ensemble de la zone agricole, à l’exception de la région de Diffa et du département de Gaya où elles sont prévues normales à longues.
M. Katiellou Lawan Gaptia a appelé l’ensemble des acteurs à une prise de conscience et à l’adoption de mesures de préventions pour contrer les risques d’inondations, de sècheresse, de maladies et d’ennemis des cultures, ainsi que les risques météorologiques. Il a ensuite détaillé un chapelet de recommandations pour faire face à ces situations.
De son côté, le secrétaire général du ministère des transports, M. Attaoulahi Zakaouanou, a relevé l’importance « des prévisions saisonnières pour anticiper et s’adapter aux défis et attentes des autorités et des populations ». Il a également rappelé que le Niger est dans l’une des zones les plus vulnérables aux changements climatiques.
Souleymane Yahaya
et Mariama Hamani Seydou (Stagiaire)