Une rencontre de capitalisation du ‘’programme Hamzari’’ financé par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) a regroupé ce mardi 12 novembre 2024 à Niamey, les experts intervenant dans le domaine de la sécurité alimentaire au Niger pour présenter les réalisations du programme, partager les leçons apprises après six ans de mise en œuvre. Les participants vont aussi mener des réflexions sur les moyens de pérenniser les acquis du programme.
C’est le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux qui ont pour thème « Synergie pour la résilience : sécurité alimentaire, nutrition, santé et eau, hygiène et assainissement au service des communautés vulnérables ».
Le programme Hamzari intervenant dans la région de Maradi a accompagné les populations dans des activités améliorant la production agricole, l’emploi des jeunes, la santé et nutrition des femmes et des enfants, ainsi que l’eau, hygiène et assainissement dans les communautés. Cela a permis d’atteindre des résultats importants dans le renforcement de la résilience des communautés.
Selon Mme Maria Barron, Directrice de mission de l’USAID Niger, l’accompagnement du programme Hamzari a permis à plus de 17.000 agriculteurs d’apprendre et appliquer des techniques de production améliorées, ce qui leur a permis d’augmenter leur production agricole. Le projet a également permis à plus de 58.000 personnes d’avoir un meilleur accès à l’eau potable améliorant ainsi leur qualité de vie et réduisant les risques de maladies liées à l’eau. En somme, le projet Hamzari a directement touché plus de 104.000 personnes, dont 62 % de femmes, atteignant ainsi 106 % de son objectif initial.
Il faut noter que depuis 2018, l’USAID a investi 195 millions de dollars (soit environ 118 milliards de FCFA) sur une priorité de sept ans, dans les régions de Maradi et de Zinder, à travers trois programmes notamment : Hamzari, Wadata, et Girma, destinés spécifiquement au renforcement de la résilience au Niger. Ces programmes de résilience s’ajoutent à d’autres investissements dans le domaine de l’agriculture, la santé, l’éducation et l’assistance humanitaire d’urgence.
ONEP