
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a tenu, le jeudi 27 juin dernier, sa session ordinaire au titre du mois de juin 2019. C’est le président de ladite institution Dr Sani Kabir qui a procédé à l’ouverture des travaux dans la salle de réunions du Conseil en présence des conseillers et membres de ladite institution.
Le projet d’ordre du jour de cette session ordinaire s’articule autour de 5 (cinq) points. Il s’agit de l’ examen et adoption du procès verbal de la session ordinaire du mois de (juin) mai ; informations sur le CSC au cours de l’intersession ; examen et adoption des travaux des commissions d’instruction du CSC ; examen et adoption du projet de délibération modifiant et complétant la délibération n° 007/CSC du 14 Août 2018 fixant les montants des redevances et autres frais connexes pour l’exploitation des services de radiodiffusion sonore et de télévision nationale et internationale ; questions diverses.
Aussi, cette session intervenant à la veille de la tenue du sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine, à Niamey, le président du Conseil Supérieur de la Communication a profité pour demander aux journalistes nigériens et aux correspondants de la presse étrangère qui désirent assurer la couverture médiatique de cet événement de chercher très tôt leur accréditation auprès des services compétents mis en place pour la circonstance et de respecter les consignes de sécurité des organisateurs afin d’exercer convenablement leurs activités.
Dans son discours, Dr Sani Kabir a indiqué que cette session intervient après la deuxième édition de la semaine des relais organisée par le CSC à Agadez du 6 au 12 juin 2019. Elle intervient aussi après des missions de contrôle technique de conformité des médias dans toutes les régions. Ces missions ont permis, selon le président du CSC, de rappeler une fois de plus les dispositions législatives et réglementaires, notamment sur la promotion de la paix, de l’unité et de la cohésion nationale, de la quiétude sociale ainsi que les réformes engagées sur les textes portant sur la communication audiovisuelle et les missions de service public dévolues aux médias publics et privés.
Cependant, rappelle-t-il, en aout 2018 , le CSC a pris une délibération , en application des articles 13 ( nouveau) et 48 ( nouveau) de la loi n°2012-34du 7 juin 2012 portant composition, attributions , organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication et complétée par la loi n° 2018-31 du 16 mai 2018 pour fixer les montants des redevances et des autres frais connexes d’exploitation d’un service de radiodiffusion ou de télévision nationale et internationale. A l’épreuve des faits, Dr Sani Kabir explique qu’« il est nécessaire de procéder à la révision de cette délibération en prenant en compte certains aspects légaux mais aussi de la pratique en la matière dans la sous région ». En effet les différentes missions d’échanges d’expériences effectuées dans le cadre du RIACR et du REFRAM ont permis au CSC de s’imprégner d’un certain nombre de réalités qui lui recommandent de revoir le contenu, a-t-il souligné . Par ailleurs, précise Dr Sani Kabir, au cours de ces assises, ils examineront les rapports des commissions d’instructions du CSC, notamment sur des dossiers de demande de carte de presse de journaliste professionnel du Niger et aussi des demandes d’autorisation de service de radiodiffusion. Enfin, le président du CSC a invité les membres du Conseil à étudier avec la plus grande attention les documents qui sont soumis à leur appréciation dans le respect strict des textes en vigueur.
Aminatou Seydou Harouna et Zeinab Alassane Issaka