Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH), organise du 2 au 4 novembre 2022 à Maradi, avec l’appui financier du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH), un atelier de formation de trente journalistes sur la prise en compte du genre dans les productions journalistes. L’objectif assigné à cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par la première Vice-présidente du Conseil régional de Maradi, Mme Yérima Zeinabou Waziri, est de renforcer les capacités des hommes et femmes de médias sur la prise en compte du genre dans la production journalistique au Niger.
Au cours de cet atelier, les participants seront entretenus sur des thématiques riches et variées dont la sensibilité au genre des journalistes, la place et le rôle du journaliste dans la lutte contre les préjugés et les stéréotypes, comment les hommes et les femmes sont-ils représentés dans les médias ? Comment ils peuvent changer la donne ? Et bien d’autres.
Comme l’a souligné la première vice-présidente du Conseil régional de Maradi, les droits humains sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, sans distinction aucune, notamment de race, de sexe, de nationalité, d’origine ethnique, de langue, de religion ou de toute autre situation, y compris le droit à la vie et à la liberté. Cependant, a-t-elle relevé, il se trouve que l’égalité de sexe n’est pas toujours observée dans les relations humaines. Ainsi, le sexe dit faible subit des violences et des violations répétées de ses droits. C’est pourquoi l’égalité de genre est au cœur des droits humains et des valeurs des Nations Unies. Aussi, a fait savoir Mme Yérima Zeinabou Waziri, la discrimination fondée sur le genre est interdite dans presque tous les traités relatifs aux droits humains. «Malgré les progrès réalisés pour garantir les droits des femmes dans le monde, des millions de femmes et de filles continuent de subir des discriminations et des violences et sont privées de leur droit à l’égalité, à la dignité et à l’autonomie, voire de leur droit de vivre», a-t-elle déploré.
«Cette discrimination et cette violence à l’égard des femmes et des filles, qui sont profondément ancrées dans nos sociétés, sont persistantes et systématiques et interviennent dans presque tous les aspects des interactions sociales et de la politique publique, y compris la politique de jeunesse et le travail de jeunesse», a soutenu la première Vice-présidente du conseil régional de Maradi.
Mme Yérima Zeinabou Waziri a en outre salué cette initiative du Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui consiste à renforcer les capacités des hommes et femmes de médias sur la prise en compte du genre dans leur production journalistique.
Pour sa part, le président du RJDH M. Ibrahim Abdou Tikiré a remercié, au nom de tous les membres du Réseau, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui a bien voulu accompagner le RJDH dans l’organisation de cette formation et la deuxième édition du concours des meilleures œuvres journalistiques sur les droits humains prévue en décembre prochain à l’occasion de la commémoration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). M. Ibrahim Abdou Tikiré a par ailleurs invité les journalistes à postuler à ce concours des meilleures œuvres journalistiques sur les droits humains qui a été lancé il y a quelques jours et dont la clôture du dépôt de dossier est prévue pour le 25 novembre 2022.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Envoyée spéciale