Le Secrétaire adjoint au Commerce, M. Don Graves, a animé un point de presse numérique, le 15 décembre 2022, où il a présenté Résultats du Forum des affaires, USABF qui s’est tenu le 14 décembre à Washington DC en marge du sommet des dirigeants des Etats-Unis et d’Afrique. Ce forum a été inscrit dans les activités du sommet, à l’initiative du Département Américain du Commerce, de la Chambre de Commerce Américaine et le Corporate Council on Africa, en partenariat avec l’Initiative Prosper Africa. Les échanges et les débats lors de ce Forum d’Affaire Etats-Unis-Afrique (USABF) se sont focalisés sur la promotion de partenariats bilatéraux en matière de commerce et d’investissement. Le Forum vise ainsi à renforcer le rôle de l’Afrique dans l’économie mondiale à travers l’innovation et l’entrepreneuriat, et de stimuler les progrès dans des secteurs clés.
D’après le sous-secrétaire américain au Commerce, ce forum a été un moment absolument décisif dans les relations américano-africaines. «Il est la traduction parfaite en acte de la volonté du président Joe Biden, celle de revitaliser les partenariats des Etats-Unis avec les pays africains. Toutes les activités qui se sont déroulées en marge de ce sommet visaient à identifier ou progresser sur les opportunités de coopération plus étroites entre les États-Unis et les pays du continent africain. Nous voulons collaborer avec les nations du continent afin qu’ensemble nous puissions trouver des solutions innovantes aux défis mondiaux immédiats et à long terme», a déclaré M. Don Graves.
Il a relevé toutes les potentialités qui existent pour atteindre les objectifs de ce partenariat entre l’Afrique et les Etats-Unis. Il a cité entre autres l’exemple de l’espace extra-atmosphérique qui peut être un catalyseur pour faire avancer les objectifs communs américano-africains sur Terre. Il a, à cet effet, souligné que l’industrie spatiale commerciale peut jouer un rôle important en tant que moteur du développement technologique et du secteur privé en Afrique. Il a indiqué que le secteur privé américain a des objectifs ambitieux en matière de commerce spatial et comme partenaire de choix des pays africains. «Le forum a célébré la signature par les deux premiers pays des accords d’Artémis, qui établissent un cadre commun pour guider l’exploration spatiale responsable. Le Nigeria et le Rwanda sont une première pour le continent, et nous ne pourrions qu’être plus heureux qu’ils se joignent à ce cercle croissant de pays qui font partie des accords d’Artemis», s’est-il réjoui.
Parlant de la ZLECAf, M. Don Graves a souligné avoir eu une conversation, lors de l’événement «Advancewith Africa» de la Chambre de commerce avec le Secrétaire Exécutif de la Zone de libre-échange continentale africaine, M. Wamkele Mene et la coprésidente du Conseil Consultatif Présidentiel sur la conduite des affaires en Afrique, Mme Rahama Wright. Des échanges, leur ont permis de discuter des ressources que les entreprises américaines peuvent exploiter pour faire des affaires à travers le continent. «Le programme Advance with Africa de la Chambre cible les villes des États-Unis avec une importante diaspora, des communautés d’affaires minoritaires et des niveaux élevés d’intérêt de la part des autorités municipales, étatiques et fédérales pour promouvoir des liens commerciaux nouveaux et existants avec l’Afrique. Cela vise à augmenter les exportations et les investissements américains, à mettre en valeur des outils pour soutenir les nouveaux entrants sur le marché et de favoriser les opportunités commerciales pour les entreprises aux États-Unis et en Afrique», a-t-il soutenu.
L’Autre résultat du forum, dit-il, c’est l’annonce faite par le Président Américain Joe Biden d’une nouvelle initiative sur la transformation numérique avec l’Afrique. «En tant qu’initiative présidentielle phare, ce programme vise à étendre l’accès et l’alphabétisation numériques à travers le continent (…). Le potentiel de croissance et d’expansion de l’économie numérique africaine offre des opportunités incroyables pour stimuler la reprise économique et créer des emplois significatifs et bien rémunérés pour des millions d’Africains», a ajouté M. Don Graves.
Parlant du soutien aux femmes et aux jeunes, le Sous secrétaire au Commerce a indiqué que, les Etats-Unis disposent, à travers le Département Américain des Affaires des Minorités et le Département Américain aux Marchés Mondiaux, des ressources et des programmes pour soutenir les femmes propriétaires d’entreprises, les entrepreneurs de la diaspora propriétaires d’entreprises et les propriétaires d’entreprises dans les communautés mal desservies qui cherchent à exporter vers les marchés mondiaux et les marchés africains en particulier.
«Dans l’ensemble, les événements et les conversations de cette semaine n’étaient pas l’aboutissement de nos efforts, mais plutôt la fin d’un simple début. Il s’agit de construire une relation beaucoup plus forte avec les pays africains et avec les peuples africains à partir de maintenant. Cela a été dit maintes fois, mais cela vaut la peine de le répéter une fois de plus. Il s’agit d’un partenariat avec l’Afrique pour relever les défis mondiaux. Et de notre point de vue ici au Commerce, il s’agit de climat; de l’environnement numérique, de commerce spatial; de petites entreprises; d’entreprises appartenant à des femmes; de flux commerciaux et d’investissements qui soutiennent les emplois et créent la prospérité sur le continent et ici aux États-Unis», a-t-il conclu.
M. Don Graves a répondu à plusieurs questions des journalistes, notamment sur : comment la diaspora africaine sera-t-elle assistée à l’avenir pour renforcer les échanges entre les pays africains et le marché américain ; l’avenir de l’AGOA ; comment les États-Unis soutiendront-ils la mise en œuvre de la ZLECAF ; les relations entre l’Afrique et la Chine d’une part et de l’autre avec la Russie. M. Don a soutenu que tout ce qui est en train d’être fait et ce qui sera fait dans l’avenir vise la création de partenariats significatifs et à long terme entre les États-Unis et les pays africains. «C’est aussi de penser à des choses que nous pouvons faire ensemble pour relever les défis auxquels le monde est confronté, comme le changement climatique, l’impact des catastrophes comme les inondations, les incendies et la sécheresse. Les États-Unis peuvent être un excellent partenaire, et nous allons continuer à travailler avec les pays africains pour fournir notre soutien, nos données et nos ressources, afin que les Africains puissent prendre de bonnes décisions d’investissement pour leurs pays, afin que nous réduisons les risques, et que les États-Unis et les pays africains se rapprochent encore plus», a-t-il conclu.
Ali Maman (onep)Envoyé spécial