Au cours de la séance pleinière du CCR
Les travaux en séance plénière de la première session du Conseil Consultatif de la Refondation au titre de l’année 2025 ont débuté le dimanche 29 juin sous la présidence de Dr Mamoudou Harouna Djingarey, Président de cette institution. Au cours de cette séance, les Conseillers ont eu des échanges d’expériences avec les délégations parlementaires du Burkina Faso et du Mali.
Dans son intervention à cette occasion, le Président de l’Assemblée Législative de Transition du Burkina Faso, l’honorable Bougouma Ousmane, a souligné que cette institution de la transition au Burkina a été installée le 11 novembre 2022. Elle compte 71 députés issus de cinq composantes, à savoir des personnalités désignées par le chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, des membres des forces de sécurité, des volontaires pour la défense de la patrie. Il y a aussi des représentants des 13 régions, des partis politiques et des organisations de la société civile.
L’honorable Bougouma Ousmane a, ensuite, précisé que l’Assemblée Législative de Transition du Burkina Faso compte cinq Commissions générales, à savoir la Commission des finances et du budget, la Commission des affaires générales institutionnelles et des droits humains, la Commission en charge du développement durable, la Commission des affaires étrangères, la défense et la sécurité, la Commission de genre, la santé et l’action sociale et humanitaire. « Ces cinq Commissions générales examinent les projets et propositions de loi », a-t-il dit.
Par ailleurs, l’honorable Bougouma Ousmane a ajouté que l’Assemblée Législative de Transition a trois missions qui sont celles de voter la loi, de consentir l’impôt et de contrôler l’action du gouvernement conformément à la Charte de la transition, à la constitution du Burkina Faso et au règlement de l’Assemblée Législative de Transition. « Depuis notre installation, nous avons conduit au moins 14 missions d’information. Nous avons également conduit trois commissions d’enquête parlementaires notamment sur le foncier rural, la promotion immobilière, les projets et programmes financés sur les ressources extérieures », a-t-il expliqué.
De son côté, le Président du Conseil National de Transition (CNT) du Mali, le Général de Corps d’Armée Malick Diaw, a rappelé que le CNT a été mis en place le 16 décembre 2020 et regroupe toutes les couches socioprofessionnelles. « Au CNT, tout mandat impératif est nul. C’est pour dire qu’aucun membre du Conseil National de Transition n’a le droit de porter la voix d’une localité ou d’un regroupement. Seul l’intérêt du peuple est mis devant », a-t-il déclaré. Il a expliqué que le bureau du CNT est composé d’un président, 6 Vice-présidents, deux (2) questeurs, 6 (six) secrétaires parlementaires, ainsi que des présidents et vice-présidents des Commissions générales. « Nous avons deux principales missions : le contrôle de l’action gouvernementale et le vote des lois », a-t-il indiqué.
Les Présidents des Conseils de Transition du Burkina Faso et du Mali ont exprimé leur gratitude aux autorités nigériennes pour l’accueil réservé à leurs délégations respectives. Ils ont assuré de leur disponibilité à travailler avec le Conseil Consultatif de Refondation afin de construire un meilleur avenir pour le peuple des pays de l’AES.
Yacine Hassane (ONEP)
