Dans le cadre de la prise de contact avec les structures sous tutelle, le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique, M. Sidi Mohamed Raliou a visité hier matin à Niamey, plusieurs organes de presse privés. C’est ainsi qu’il s’est rendu dans les locaux des journaux Le Canard en Furie, Le Monde d’Aujourd’hui, Le Courrier et La Roue de l’Histoire, ainsi qu’au siège du Groupe de presse Radio-Télévision Bonferey, Canal 3 Niger et la RTAF / Al Faida. Il s’agit pour le ministre de s’enquérir du fonctionnement de ces médias et de réfléchir sur les voies et moyens pour les accompagner dans leurs actions citoyennes d’information et de sensibilisation de la population.
Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique était accompagné dans ce déplacement par le gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Abdou Assoumane Harouna, ainsi que plusieurs cadres du ministère. Cette visite a été l’occasion pour le ministre Sidi Mohamed Raliou de transmettre les encouragements des plus hautes autorités du pays aux responsables des médias privés pour leurs actions de veille citoyenne et de conscientisation à travers la diffusion des informations qui participent à éduquer, distraire et sensibiliser la population nigérienne. Bref, des actions citoyennes qui participent au développement. Le ministre en charge de la Communication a, dans la même lancée, exhorté les responsables des médias au respect de l’éthique et de la déontologie dans le traitement et la diffusion des informations.
Au cours des échanges avec les responsables de ces médias privés, certaines préoccupations ont été soulevées. Ces défis se résument à l’insuffisance de l’enveloppe allouée au fonds d’aide à la presse dont, selon les explications, la répartition est quelque peu problématique car, les médias qui sont réguliers dans leur publication n’arrivent pas à bénéficier de ce soutien. A cela s’ajoutent la rareté des publicités, les difficultés liées à l’accès à l’information malgré l’existence des textes facilitant cet accès, l’insuffisance de la main d’œuvre qualifiée, notamment les journalistes de la presse écrite, les impôts et surtout la rareté des clients. Le phénomène des réseaux sociaux a été aussi relevé comme un frein au bon fonctionnement des médias.
En réponse, le ministre en charge de la Communication a salué les efforts consentis par les médias malgré le contexte difficile que traverse le Niger. Il a ensuite salué la contribution de ces entreprises de presse dans la formation, l’encadrement et l’emploi des jeunes et surtout la promotion de la bonne gouvernance. Il a souligné qu’avec l’installation prochaine de l’Observatoire national de la communication, certaines difficultés seront débattues et résolues. Aussi, le ministre Sidi Mohamed Raliou a réitéré sa disponibilité à continuer de dialoguer avec ses collaborateurs, notamment les responsables des médias, en vue de trouver des pistes de solutions à leurs préoccupations.
Mamane Abdoulaye (ONEP)