
Lors de la prière collective à Maradi
Le 28 janvier 2025 marque le premier anniversaire du retrait des Républiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette date a été célébrée dans tout l’espace des Etats membres de l’AES à travers des manifestations dans le but d’accompagner les chefs d’Etats dans cette importante marche vers la souveraineté de nos Etats.
A Maradi, le Mouvement M62, l’Association des oulémas, les associations socio-professionnelles, les structures des Etudiants et des scolaires ont mobilisé des milliers de personnes à la tribune officielle pour un meeting suivi de prière collective pour réaffirmer une fois de plus leur attachement au CNSP dans notre marche vers la conquête totale de notre souveraineté. Les responsables de ces différentes structures, du haut de la tribune, ont réitéré leur engagement à accompagner le CNSP et le gouvernement de notre pays, tout en adhérant à cette nouvelle marche.
En s’adressant aux manifestants, le Gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, a rappelé que le 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, sous la conduite éclairée des présidents Ibrahim Traoré, Hassimi Koïta et Abdourahamane Tiani ont pris la décision salutaire, historique et patriotique de quitter souverainement la CEDEAO. Malgré ce délai règlementaire, le Gouverneur de la région de Maradi indique que la CEDEAO, en lieu et place de constater ce départ, a prolongé cette sortie de six mois. « Nous n’avons pas besoin de cette prolongation. Nous avons décidé souverainement de quitter cette organisation moribonde », a-t-il dit.
Pour lui, « Nous avons gouté aux délices de la souveraineté, aucune menace, aucun complot ne peut nous faire revenir en arrière ». Le Contrôleur Général de Police, Mamane Issoufou a affirmé que les citoyens des pays de l’AES vont se battre et montrer à la face du monde que les pays de l’AES sont des pays libres, indépendants et souverains. Il a ajouté que l’AES, sous la conduite éclairée des trois chefs d’Etats est en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire africaine et « nous sommes convaincus que d’autres pays rejoindront ce mouvement panafricaniste afin que l’Afrique soit débarrassée à jamais de toutes ces sanctions ». Il s’est réjoui du fait qu’un an durant, des hommes et des femmes ont passé leur temps à prier et jeûner pour que Dieu puisse accompagner nos Etats à conforter notre position pour la conquête de notre souveraineté. « J’en appelle aux jeunes. Le combat que nous menons aujourd’hui est le vôtre et il va de soi que vous soyez à l’avant-garde. L’impérialisme a plusieurs facettes. Soyons vigilants pour qu’ensemble nous fassions échec aux ennemis de nos Etats », a-t-il suggéré. Toutefois, il reconnait que le coup porté à la France coloniale et aux autres puissances étrangères ne les amèneront à se séparer de nous. C’est pourquoi, il a rappelé à la jeunesse qu’elle doit s’armer de courage.
Le Gouverneur a enfin demandé à tous de jouer aux gendarmes en collaborant avec les Forces de Défense et de Sécurité afin que nous engrangions encore des victoires dans cette marche irréversible.
Tiémogo Amadou ONEP Maradi