L’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) a organisé, hier 2 janvier 2023, la première édition de la Journée d’intégration des nouveaux étudiants sous le thème ‘’Un enseignement de qualité, gage de développement d’un pays’’. Ont pris part à cette rencontre de partage d’expérience, le ministre de la Communication, celle de la Fonction Publique, les directeurs généraux des entreprises de presse, les anciens directeurs généraux de l’IFTIC et plusieurs invités.
Dans son intervention à cette occasion, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a d’abord expliqué la raison qui a amené le gouvernement à fermer le niveau moyen de l’IFTIC qui n’est rien d’autre que la baisse de niveau des élèves. Désormais seuls les élèves qui ont le BAC seront autorisés à passer le test d’entrée à l’IFTIC. Aussi, le test de recrutement ne sera plus le même qu’on faisait avant. Seuls les méritants peuvent accéder à l’IFTIC parce-que, le Niger a besoin d’une nouvelle catégorie de journalistes qui peuvent servir loyalement et de façon professionnelle la Nation. Aujourd’hui, tous ceux qui ont leur licence ou maitrise en droit, économie, lettres modernes et bien d’autres matières peuvent s’inscrire à l’IFTIC pour le troisième cycle afin d’obtenir leurs masters dans la filière choisie. «Nous pensons que le journaliste doit avoir un niveau très élevé pour faire son travail», a dit M. Mahamadou Lawaly Dan Dano.
Le ministre en charge de la Communication a en outre lancé un appel à l’endroit de tous les étudiants nigériens qui sont au Niger ou à l’extérieur, qui ont leur maitrise dans d’autres matières et qui souhaitent faire leur carrière dans le domaine du journalisme à venir s’inscrire à l’IFTIC à la rentrée prochaine. «Il nous faut des bons formateurs, on ne peut pas avec une licence enseigner les étudiants en année de licence, ce n’est pas possible, nous allons chercher des enseignants tant au Niger qu’à l’extérieur pour bien former les étudiants», a-t-il affirmé. Très bientôt, a annoncé le ministre en charge de la Communication, les experts des pays qui ont plus d’expérience dans ce domaine viendront aider le gouvernement nigérien à mettre en place un curricula efficace pour ledit institut. «Nous voulons que le Master qui sera délivré par l’IFTIC soit reconnu par le CAMES», a-t-il soutenu.
Pour sa part, la ministre de la Fonction Publique et de Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou, ancienne étudiante de l’IFTIC a demandé aux étudiants de travailler dans la discipline, avec détermination pour consacrer leur parchemin, car c’est au bout de l’effort que s’obtient le diplôme. Elle s’est aussi adressée spécialement aux étudiantes en ce terme : «Nous les femmes, nous sommes reconnues au niveau de l’Administration pour notre sérieux, notre loyauté, notre sens de responsabilité, notre rigueur. Promettez moi chères étudiantes d’être les majores au niveau de toutes les filières de l’IFTIC», a-t-elle lancé.
Quand au directeur général de l’IFTIC, M. Mato Abdou, il a souligné l’objectif assigné à cette journée d’intégration qui est d’accueillir les nouveaux étudiants afin de leur permettre de se sentir en famille pour bien commencer leur année académique.
Les panelistes qui sont aussi les fruits de l’IFTIC notamment, M. Salou Gobi, journaliste ; M. Saidou Ousmane technicien artistique et directeur général de la RTN ; M. Tahirou Amadou, documentaliste et communicateur à l’IRD et M. Souleymane Mamane, réalisateur ont tour à tour partagé avec les étudiants les expériences qu’ils ont vécues pour que cela soit une source d’inspiration pour ces jeunes dans le domaine de l’information et de la communication.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)