Organisée avec l’appui financier de Canal France International (CFI) à travers le projet Sahel Média, une mission du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) conduite par le Directeur de cabinet du président du CSC, M. Nassirou Malam Issa qu’accompagne le conseiller technique du président du CSC M. Ismaël Salaou a rencontré le vendredi 25 décembre dans l’enceinte de Niger-Télécom les jeunes de Dosso. Cette rencontre d’échanges vise à susciter une participation responsable de la jeunesse nigérienne en faveur des élections apaisées au Niger.
Au cours de ces échanges, la mission a sensibilisé les jeunes sur leurs droits civils et politiques, sur la culture de la paix et de la tolérance à travers les médias. Il s’agit aussi de promouvoir les débats démocratiques par les jeunes, les sensibiliser sur leur rôle dans les médias pour des élections apaisées, le développement économique, social et politique du Niger. Les jeunes sont aussi appelés à initier des actions de sensibilisation pour un changement de comportement de la jeunesse à travers les médias.
Dans l’exposé qu’il a présenté à cette circonstance, le conseiller technique du président du CSC, M. Ismaël Salaou a rappelé la mission de son institution, garant de la liberté d’expression et de l’indépendance des médias. C’est pourquoi, a-t-il notifié, le CSC a estimé que les jeunes sont une frange assez importante avec laquelle il faut compter dans le cadre du processus électoral. Il a de ce fait rappelé à la jeunesse de Dosso les droits et les devoirs qui lui sont dévolus dont notamment l’accès aux médias ainsi que le prévoit la constitution (droit à l’information).
Abordant l’objet de leur déplacement, le conseiller technique du président du CSC a souligné que les échanges que son institution a engagés rentrent dans le cadre du processus électoral en cours au Niger. Toutes les institutions engagées dans ce processus, a-t-il précisé, essayent autant que faire se peut de mener des plaidoyers pour des élections apaisées. A cet effet, les jeunes sont une couche importante dans le cadre du processus électoral en ce sens qu’ils représentent 45% du fichier électoral d’après la CENI. Ils doivent de ce fait jouer un rôle important en termes de participation citoyenne au processus électoral.
L’échange avec les jeunes de Dosso a donc porté sur les textes pris par le Conseil Supérieur de la Communication dans le cadre de l’accès aux médias publics et privés des candidats et des partis politiques au cours de la campagne électorale. La mission du CSC a surtout attiré l’attention des jeunes sur les obligations qui sont les leurs ainsi que leur responsabilité par rapport à la culture de la paix et de la tolérance autour de ce processus électoral, ceci dans la mesure où dans certains pays africains, les jeunes sont souvent instrumentalisés et ont été amenés à poser des actes de violence au cours des élections alors que les contentieux sont réglés au niveau des tribunaux.
La délégation du CSC a également abordé les droits et devoirs des jeunes à participer à la promotion de la paix, d’avoir des comportements responsables dans le cadre du processus électoral, de faire prévaloir leur expression à travers le vote et de bannir la violence sur quelque forme que ça soit. Le conseiller technique du président du CSC s’est dit satisfait des échanges qui ont permis de voir les préoccupations des uns et des autres et surtout de sentir un engagement fort de la part des organisations de jeunesse à jouer leur rôle dans le cadre du processus électoral pour des élections apaisées.
Parlant des institutions de la République, M. Ismaël Salaou a souligné qu’elles sont méconnues pas seulement par les jeunes mais par beaucoup de citoyens. Il y a donc nécessité, a-t-il indiqué, de faire connaître le rôle important que jouent les institutions de la république qui sont les piliers de la démocratie et l’Etat de droit. Il est donc indispensable a dit en substance le conseiller technique du président du CSC de faire en sorte que la jeunesse soit imprégnée de toutes les réalités de nos institutions et de leur fonctionnement.
Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso