Le 16 Juin de chaque année, l’Union Africaine et ses partenaires célèbrent la Journée de l’Enfant Africain (JEA), pour commémorer les manifestations en 1976, des écoliers de Soweto, en Afrique du Sud. Ce jour là, les étudiants étaient massivement sortis pour protester contre une éducation qui visait à renforcer les objectifs du régime de l’Apartheid. La réponse brutale des forces de sécurité de l’Apartheid aux protestations estudiantines non armées, a entraîné la mort d’un certain nombre d’entre eux. Les manifestations de 1976 ont largement contribué quelques années plus tard, à l’effondrement du régime raciste de Pretoria. En 1991, l’Assemblée de l’Union africaine a adopté une résolution proclamant le 16 Juin comme étant la journée de célébration de l’enfant africain. Cette journée constitue une occasion pour les parties prenantes sur les droits de l’enfant, y compris les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les entités internationales, de réfléchir sur les questions touchant les enfants dans la région. C’est un moment opportun pour faire le point sur les progrès accomplis et les défis existants pour assurer la pleine réalisation des droits des enfants en Afrique. La Convention relative aux Droits de l’Enfant fait partie des instruments juridiques internationaux de garantie et de protection des Droits de l’Homme. Adoptée en 1989, la Convention a pour objectif de protéger les droits de tous les enfants dans le monde. La Convention est le premier texte international juridiquement contraignant de protection des Droits de l’Enfant. Cela signifie qu’elle consacre une force obligatoire à l’ensemble des droits qu’elle énonce. Cela implique que les États qui ont ratifié la Convention ont l’obligation de respecter, et de faire respecter, tous les droits qu’elle consacre au nom des enfants. Parmi ces droits, l’éducation est un apprentissage nécessaire qui permet à une personne de développer sa personnalité et son identité, ainsi que ses capacités physiques et intellectuelles. L’éducation permet, notamment, de transmettre les principes communs aux nouvelles générations, et de conserver et de perpétuer les valeurs de toute une société. Elle contribue ainsi à l’épanouissement personnel en favorisant l’intégration sociale et professionnelle. L’éducation a pour finalité d’améliorer la qualité de vie d’une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. Au Niger tous les acteurs qui œuvrent dans le cadre de la protection de l’enfant ont parfaitement intégré cette donne dans tous les programmes qu’ils élaborent. Les centres d’accueil des enfants en situation difficile et les orphelinats déploient d’énormes efforts pour redonner aux enfants, à travers une prise en charge totale, une réelle chance d’être des hommes parfaitement accomplis, et sur lesquels la nation pourra compter. Malgré la modicité de leurs moyens et la complexité de la tâche, ils élèvent, éduquent, et forment les hommes et les femmes de demain. Nos reporters ont visité quelques unes de ces structures pour s’enquérir des conditions de prise en charge des enfants et de leur promotion sociale, ainsi que de la vie même de ces structures. Reportages!
Par Oumarou Moussa(onep)