Le coordonnateur du Projet de Gestion Intégrée des Paysages (PGIP), M. Kader Mohamed a procédé le vendredi 13 septembre 2024, dans les locaux dudit projet, à la remise officielle d’une dotation au Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement (MHA/E) de 50 motos DT 125 en vue de renforcer les capacités opérationnelles des agents de terrain dans le cadre du suivi rapproché des activités du projet. Ce projet a bénéficié d’un financement de 150 millions de dollars américains pour agir dans diverses zones des régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder.
Avant de remettre les 50 motos au Directeur général des Eaux et Fôrets, le coordonnateur du Projet de Gestion Intégrée des Paysages (PGIP) a déclaré que cet appui vient renforcer le parc actuel pour améliorer la capacité logistique du Ministère. « Nous espérons que vous prendrez en charge la gestion de ces motos au quotidien dans l’intérêt de la communauté. Ce don n’est pas la dernière action, il y aura un autre lot qui fera également partie de l’inventaire forestier », a ajouté M. Kader Mohamed.
Quant au directeur général des Eaux et Forêts, Chef de corps, le Colonel-major Yacouba Seydou, il a exprimé ses vifs remerciements pour cette initiative en faveur des agents de terrain qui œuvrent aux côtés des communautés locales. « Je vous assure que ces motos seront utilisées pour soutenir les communautés locales sur le terrain, là où elles en ont vraiment besoin. Nous allons veiller à l’entretien de ces motos. Nous collaborerons avec vous pour acheminer ces motos sur le terrain dans les plus brefs délais afin qu’elles puissent être utiles aussi bien pour les agents d’encadrement que pour les communautés bénéficiaires », a expliqué le directeur général.
L’objectif global du développement de ce projet vise à accroître l’adoption de pratiques de restauration du paysage par rapport au climat et à améliorer l’accès aux activités rémunératrices dans les communes ciblées au Niger. Dans la 1ère composante de ce projet, on distingue la production de connaissances et la planification territoriale pour la résilience climatique dont l’inventaire national des terres forestières et pastorales, l’élaboration de plans de gestion forestière, pastoraux et halieutiques.
Dans la 2ème composante, on distingue l’investissement dans la restauration du paysage et la résilience communautaire au changement climatique. Cette composante financera des investissements visant à restaurer les terres et les services écosystémiques et à améliorer les moyens de subsistance et la résilience climatique dont la restauration des paysages et des services écosystémiques, l’amélioration de la résilience des moyens de subsistance locaux, le développement durable des produits forestiers non-ligneux, le développement durable des produits de la pêche.
Dans la 3ème composante, on note la coordination, suivi et communication du projet. Cette composante facilitera la mise en œuvre du projet grâce à une gestion et un suivi efficace, ainsi qu’une gestion des risques environnementaux et sociaux.
Enfin, la 4ème composante, comprend l’intervention d’urgence contingente et de gestion des conflits. L’objectif est d’améliorer le dialogue et le co-apprentissage entre les parties prenantes grâce à une gestion intégrée du paysage à la suite de tout événement naturel défavorable et indésirable qui provoque une catastrophe naturelle majeure.
Assad Hamadou (ONEP)