La Jeune Chambre Internationale (JCI) a effectué, samedi 6 janvier 2024, sa rentrée solennelle qui consacre le lancement de ses activités de l’année. Les assises de cette année sont placées sous le thème ‘’ la place de la jeunesse dans la reconstruction de nos valeurs citoyennes ’’. Sous la conduite du nouveau Président National de la Jeune Chambre Internationale, M. Issoufou Alfaga Abdoul-kader, l’organisation s’engage à faire de cette année une véritable opportunité de mobilisation pour promouvoir la paix et la sécurité dans notre pays. La cérémonie de la rentrée a été parrainée par le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Abdou Harouna Assoumane.
Procédant au lancement des activités de l’année 2024 de la JCI Niger, le Général de Brigade Abdou Harouna Assoumane a rappelé que, depuis bientôt 5 mois, notre pays fait face à des sanctions inhumaines et sauvages. Face à celles-ci, le peuple nigérien, avec à ses côtés les vaillants peuples du Burkina et du Mali, a fait preuve de résilience qui laisse sans mot la CEDEAO et l’UEMOA qui avaient pourtant prédit pour notre pays, en deux ou trois semaines, le chaos total et la désolation. De tout ceci, rien ne fit, le socle de cette résilience fut la jeunesse. Une jeunesse, a-t-il dit, désormais fière et déterminée à prendre son destin en main.
« Votre thème ‘’Place de la jeunesse dans la reconstruction de nos valeurs citoyennes’’ est plus que d’actualité. En effet, ce thème traduit votre volonté et votre engagement à travailler sans relâche. Le thème prend en compte les enjeux auxquels font face les jeunes de notre monde, un monde marqué par la mondialisation de l’information. Soyez des modèles de bons sens, d’exigences et de pragmatisme, ne craignez rien des révolutions engagées dès lors que vous donnez les moyens de la résilience pour les comprendre et les dominer », a indiqué le gouverneur de la région de Niamey.
« La liberté est difficile à conquérir, c’est une plante fragile et menacée qu’il faut protéger et défendre. Retenez ceci, les excès de revendication, la relative facilité avec laquelle chacun s’en remet à l’Etat pour satisfaire ses besoins et toutes ses exigences créent un climat d’inflation psychologique non moins dangereux que l’inflation elle-même et non moins générateur d’angoisses. Pour avancer, il vous faudra perdre certaines habitudes, changer nos mentalités et renoncer à la facilité. C’est en cela que la reconstruction de nos valeurs citoyennes, de nos repères et de la lumière de notre pays sera une réalité tangible », a estimé le Général de Brigade Abdou Harouna Assoumane.
Quant au président national de la JCI, Issoufou Alfaga Abdoul-Kader, il a expliqué que la JCI est une organisation à but non-lucratif, apolitique et non-professionnelle qui regroupe des jeunes leaders de 18 à 40 ans dont la mission est d’offrir des opportunités de développement de leadership qui leur permettront de créer un changement positif au sein de la communauté. Cette dernière, a-t-il dit, a pour finalité de leur permettre d’être le principal réseau mondial des jeunes leaders. Selon lui, la JCI a été créée dans le but de perpétuer la paix dans le monde.
« Dans cette optique, avec mon équipe, nous avons choisi comme thème du mandat ‘’la contribution de la jeunesse à la promotion de la sécurité et de la paix au Niger, la JCI Niger s’engage’’. Ce thème est d’une importance capitale pour notre pays, car la jeunesse étant l’avenir d’une nation doit être actrice majeure dans la reconstruction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens en se basant sur les valeurs de fraternité, d’égalité, de justice, de paix et de service à l’humanité. En tant que membres de la Jeune Chambre Internationale, nous sommes engagés à faire de cette année une véritable opportunité de mobilisation pour promouvoir la paix et la sécurité dans notre pays », a déclaré le président national JCI.
« Nous mettrons en œuvre des programmes et des projets concrets axés sur la sensibilisation, l’éducation, la formation des jeunes pour qu’ils deviennent des acteurs de la paix et de la sécurité. Nous travaillerons en étroite collaboration avec les autorités locales, les organisations de la société civile, les institutions partenaires pour favoriser un dialogue ouvert et inclusif sur certaines questions », a conclu Issoufou Alfaga Abdoul-Kader.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)