Le comité technique national pour le programme électronucléaire (CTNPEN) a tenu hier matin sa première session au titre de l’année 2022. Cette session qui durera 3 jours permettra de poser un jalon supplémentaire dans la mise en œuvre du programme électronucléaire du Niger. Pour cette session, les participants auront à : examiner l’état de mise en œuvre des recommandations de la session précédente, examiner des thématiques relatives aux recommandations et suggestions de la mission INIR. Ils auront également pour tâche l’actualisation des plans d’actions des sous-comités et l’élaboration des termes de références pour la mise en œuvre des activités déclinées dans les plans d’actions des différents sous-comités. L’ouverture de la session a été présidée par le président de la haute autorité nigérienne à l’énergie atomique, M.Djibo Maiga Abdoul Wahab.
Selon le président de la HANEA, cette session a pour objectif principal d’examiner les suggestions faites par la mission INIR en vue d’améliorer les résultats des travaux du CTNPEN. En effet a expliqué M. Djibo Maiga Abdoul Wahab, le CTNPEN, créé par le gouvernement pour définir, élaborer et mettre en œuvre le programme électronucléaire du Niger, sous la supervision et la coordination de la HANEA, a fait l’état des lieux des infrastructures nationales requises pour la mise en œuvre de ce programme, avant de demander une mission INIR (revue intégrée de l’infrastructure nucléaire ) en 2018, destinée à examiner les rapports de cet état des lieux .
Cette mission INIR a précisé M. Djibo Maiga Abdoul Wahab, a été menée par douze experts de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de dix nationalités différentes et s’est tenue du 16 au 23 avril 2018 à Niamey. Après avoir pris connaissance d’une cinquantaine de rapports élaborés par le CTNPEN du Niger, la mission a émis sept recommandations, et dix-sept suggestions avant de relever trois bonnes pratiques dans la mise en œuvre du programme électronucléaire du Niger qui méritent d’être dupliquées ailleurs à travers le monde. Pour la mise en œuvre de ces recommandations et suggestions, la HANEA et l’AIEA ont élaboré et discuté, en janvier dernier, un plan intégré de travail.
Conformément à ce plan a fait savoir le président de la HANEA, 13 termes de références (TDRs) ont déjà été envoyés à l’AIEA, relativement aux activités prévues pour l’année 2022. « Le Niger et l’AIEA ont convenu d’un planning pour leur mise en œuvre d’ici la fin de l’année », a annoncé M. Djibo Maiga Abdoul Wahab.
Rahila Tagou(onep)