Le Haut-commissaire à l’initiative 3N, M. Ali Béty, a procédé hier après-midi, à Niamey, au lancement de la revue Annuelle Conjointe 2020 du Secteur de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et du Développement Agricole Durable sous le thème création des Conditions favorables pour la mise en œuvre du Nouveau Plan d’action 2021-2025 de l’Initiative 3N.
Lors de ce lancement, le Haut-commissaire à l’initiative 3N, M. Ali Béty, a dit qu’au cours de cet exercice, le Plan d’Action 2021-2025 de l’initiative 3N qui fait partie intégrante du PDES 2022-2026 en cours de formulation « vous sera aussi partagé ». C’est ainsi qu’il a expliqué que ce Plan contribue aux axes de la Modernisation du Monde Rural ensuite au Développement du capital humain et inclusion sociale, puis à la Modernisation de l’Etat et Environnement et changement climatique.
Situant le contexte dans lequel se tient cette revue annuelle, le Haut-commissaire à l’initiative 3N a rappelé que la présente revue intervient à un moment où, le monde, le Niger y compris, fait face à des défis majeurs ayant fait l’objet des concertations mondiales. « Il s’agit entre autres, du défi de la transformation des systèmes alimentaires soucieuse de l’environnement, durable, équitable et sensible à la nutrition. Les effets du changement climatique discuté à Glasgow à la toute dernière COP26 en Angleterre dont les conclusions engagent les Etats dont le Niger. Les effets des restrictions liées à la pandémie de la COVID 19 dont les difficultés d’approvisionnement en aliments et autres produits de première nécessité. L’insécurité de plus en plus grandissante et persistante », a-t-il expliqué.
Selon le haut-commissaire à l’initiative 3N, ces défis expliqueraient sans aucun doute, du moins, en partie, certaines tendances observées lors de cette revue qui orientera « nos prochaines décisions, programmations et planifications ». C’est pourquoi, il a exhorté les participants à tenir compte des engagements auxquels le Niger a souscrit et les défis désormais connus afin de minimiser les effets néfastes de ces contingences sur nos efforts, individuels et collectifs pour transformer et moderniser le monde rural.
Par ailleurs, le Haut-commissaire à l’initiative 3N a aussi rappelé que la Revue Conjointe du Secteur de la Sécurité Alimentaire, Nutritionnelle et Développement Agricole Durable (SANDAD) est désormais un des moments phares du processus, d’évaluation des performances du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique, d’élaboration et de mise en œuvre des actions à même de « nous permettre d’actionner les leviers de transformation et de modernisation de nos systèmes alimentaires de manière durable, équitable, sensibles à la nutrition tout en restant soucieux de la préservation de notre cadre de vie qui est votre environnement ».
« La revue annuelle conjointe fait partie des mécanismes de reddition de compte, au niveau mondial, dans le cadre du respect des engagements auxquels nous avons souscrits tels que les Objectifs de développement Durable (ODD), le processus de la planification détaillée de Développement durable de l’Agriculture en Afrique (PDDAA), notamment les Plans Régionaux et Nationaux d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle », a-t-il déclaré.
Auparavant, la représentante des partenaires techniques et financiers, Mme Magdalena Pruna a dit que ce nouveau Plan d’Actions 2021-2025 servira à guider nos actions futures dans le secteur SANDAD. Cependant, elle a fait remarquer que « la seconde étape importante concerne la mobilisation des moyens financiers pour assurer sa mise en œuvre ». C’est ainsi que Mme Magdalena Pruna a souligné la nécessité de renforcer les mécanismes de suivi-évaluation de la mise en œuvre du Plan pour s’assurer que les moyens mis à disposition du HC3N sont alloués aux actions prévues, dans le respect des principes de traçabilité et de redevabilité mutuelle.
Par Mamane Abdoulaye(onep)