L’année 2022 a été sans nul doute l’une des années les plus marquées sur le plan sportif. La saison sportive nigérienne 2021-2022 a été riche en activités au plan national et international. Les Fédérations sportives ont exécuté leurs cahiers de charges conformément à leurs agendas et programmes de l’année. Cette motivation est à mettre à l’actif des engagements du Président de la République du Niger, SE Mohamed Bazoum, qui a fait du développement du sport, de l’épanouissement de la jeunesse nigérienne et de la promotion des talents l’une des priorités de son ambitieux programme de la renaissance acte III. C’est ainsi que le Ministère de la Jeunesse et du Sport s’est attelé à la matérialisation de cette vision du Chef de l’Etat.
Dès la première année de sa prise de fonction, le Chef de l’Etat, a clairement affiché son engagement à soutenir le sport comme vecteur de développement du pays et de la promotion des talents. En effet, outre les multiples actions en faveur du sport et des sportifs, le chef de l’Etat a demandé la mise en place d’un comité national d’élaboration de la politique nationale en matière de sport. Le but visé par cette initiative est entre autres de palier le disfonctionnement de certaines fédérations sportives ; d’améliorer les équipements et infrastructures sportives et d’encourager le financement du sport afin de permettre à nos athlètes d’engranger des résultats au plan national et international.
Quelques mois après, le Président de la République a personnellement reçu plusieurs dizaines d’athlètes nigériens qui se sont distingués au cours de ladite saison. Cette rencontre a constitué un réel motif de satisfaction pour le Président de la République, de reconnaître le mérite de ces athlètes pour avoir honoré la République sur la scène internationale. Elle a été un motif de fierté et de motivation pour ces jeunes.
Ainsi, parmi les fédérations qui ont marqué cette saison en matière d’activités, on note entre autres la fédération Nigérienne de lutte pour l’organisation de la 43ème et la 44ème édition du Sabre national à Niamey et à Diffa. Aussi, ladite fédération a organisé plusieurs autres activités dont la coupe du Président de la République, la Coupe Airtel Niger, le tournoi de l’Union des Journalistes Sportifs du Niger (UJSN). Les Lutteurs nigériens ont également eu l’honneur de participer au titre des régions à plusieurs compétitions de solidarité, de paix, ou à l’occasion de certains événements locaux, dans les chefs-lieux des régions, des départements et des communes.
L’autre fédération qui a brillé par ses activités pendant la saison sportive dernière, c’est la fédération nigérienne de Football. A son compte, la tenue régulière de toutes les compétitions nationales (Super Ligue, la coupe nationale et la ligue nationale). Au plan International les équipes nationales de football ont participé à toutes les compétitions (aux éliminatoires ou aux phases finales), sans oublier la participation de nos deux clubs aux compétions de la CAF. Il est également à noter l’organisation de plusieurs compétitions de jeunes et d’autres compétitions au niveau locale (régional, départemental et ou communal) dont principalement les Tournois des Grandes Vacances (TGV).
La Fédération Nigérienne de Cyclisme, la Fédération Nigérienne de Tennis, la Fédération Nigérienne de Taekwondo, la Fédération Nigérienne d’athlétisme, la Fédération Nigérienne de Handball, la Fédération Nigérienne de Kung Fu ; la Fédération Nigérienne de Handisport ; font ainsi partie de ces fédérations qui ont marqué l’année 2022 en termes d’activités.
Il souligner les performances individuelles de certains athlètes nigériens dont la plupart se préparent activement pour les jeux olympiques de Paris 2024. Il s’agit principalement de Aminatou Seini en athlétisme; Maharana Amadou Tidjani en taekwondo et de Sahabi Gado en Boxe.
Malheureusement, les autres fédérations sportives (une dizaine), sont restées dans un mutisme, très souvent caractérisé par des conflits internes liés au leadership et à la gestion des structures. Certaines parmi elles justifient leur mutisme par un manque de financement.
Par Ali Maman(onep)