Les praticiens de la santé nous renseignent qu’il faut aller au niveau du système nerveux de l’Homme pour trouver l’origine de la maladie du Parkinson. C’est un mal très fréquent, dont on rencontre et parle beaucoup de nos jours. Il est invalidant, mais on apprend que le traitement a fait de réels progrès depuis quelques années. Selon les techniciens, la maladie de Parkinson atteint surtout les patients autour de la soixantaine. L’homme est un peu plus touché que la femme…
Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?
C’est d’abord le ralentissement de l’activité soulignent les praticiens qui expliquent: la rareté du mouvement peut aboutir à l’absence totale de mouvement. Elle s’accompagne de maladresse et d’une lenteur qui peut être extrême dans l’exécution de gestes aussi banals que boutonner une chemise, lacer ses chaussures, nouer une cravate ou simplement porter les aliments à la bouche pour manger. Le malade est gêné pour se lever d’un siège, sortir d’une voiture ou se retourner dans son lit. Il marche à petits pas lents, ne balance pas automatiquement les bras, il éprouve souvent une grande difficulté à démarrer la marche (il piétine) sur place. Le visage est anormalement figé, triste (le parkinsonien a très souvent d’ailleurs une réelle tendance dépressive de l’humeur). On observe aussi que la voix est altérée, sourde, faible, plus monotone et surtout de débit plus rapide qu’auparavant.
L’écriture se modifie, en ce sens qu’elle est plus lente et, d’un mot à l’autre ou d’une ligne à l’autre, la hauteur diminue pour devenir illisible. Toujours au nombre des symptômes, les praticiens relèvent qu’en contraste avec cette réduction générale du mouvement, le sujet parkinsonien peut brusquement, et ce pendant quelques secondes ou minutes, se mettre à courir, à agir vite (frénésie paradoxale) ou à éprouver le besoin de bouger les pieds ou le tronc. On notera aussi l’augmentation du tonus musculaire du malade qui va modifier l’attitude générale et devenir rigide. Les bras restent souvent fléchis et le sujet est penché en avant. Lorsque l’on tente de plier et déplier le bras du patient, on perçoit des à-coups anormaux. Le tremblement peut être spectaculaire, mais il est quelque fois absent. C’est un tremblement régulier de repos, qui disparait ou s’atténue lors des mouvements ou du maintien d’une attitude. Il prédomine souvent aux membres supérieurs et s’étend jusqu’à la mâchoire. Le tremblement peut toucher le pied. Au début il est intermittent, aggravé par l’émotion. Parfois seulement il est perçu comme une vibration interne. Et plus tard, il devient permanent, mais disparaît pendant le sommeil.
D’autres signes peuvent aussi être observés, signalent les praticiens. Il y a souvent une hypersalivation et une augmentation de sécrétions au niveau de la peau qui va apparaître graisseuse et luisante. L’humeur du parkinsonien est souvent dépressive mais sa capacité intellectuelle n’est pas altéré, sauf dit-on à un stade tardif de la maladie.
Quelles peuvent être les causes de la maladie de Parkinson ?
Les techniciens expliquent que la maladie de parkinson est caractérisée par la disparition progressive de certaines cellules nerveuses. Quant au diagnostic, il se fait essentiellement note-t-on, à partir des symptômes car relèvent les techniciens, les examens sont normaux tels que radiographie, électro-encéphalogramme, ponction lombaire, examen de sang. L’association de tous les symptômes réalise la forme clinique complète et évaluée qui est la plus fréquente. Dans d’autres cas relèvent les techniciens, il n’y a pas de tremblement ou bien de cas ou le tremblement existe seul, de façon pure. Au début, la maladie peut n’atteindre qu’un membre ou une moitié du corps, mais le plus souvent en quelques mois ou années, elle se bilatéralise. Selon les observations faites par rapport à cette maladie, il ressort que le mal Parkinson évolue lentement et progressivement vers l’aggravation. Sur la question du traitement de la maladie, on note que de nombreux progrès ont été faits. Cependant d’aucuns ont relevé la nécessité de ne pas négliger l’aspect soutien psychologique aux malades. C’est utile car ça évite les dépressions, le malade doit se sentir encadré et aimé.
Issaka Saïdou(onep)