Nombre de structures nationales et internationales se sont données aujourd’hui pour mission de promouvoir la santé infantile en Afrique de l’ouest et du centre. La raison est toute simple car, cette région du continent africain compte plus d’enfants dont la situation sanitaire mérite des égards. C’est aussi pourquoi l’engagement des journalistes à promouvoir la santé et l’environnement a convaincu beaucoup d’acteurs du domaine. Parmi eux, Plan International qui a d’ailleurs parrainé la cérémonie de clôture du premier forum des médias sur la santé infantile, la vaccination et la nutrition tenu récemment à Lomé au Togo.
A la veille de la clôture de ces travaux, Plan International a fait une présentation intitulée : ‘’Vivre sans nourriture et sans vaccin, le combat des enfants en zone de crise : la presse peut !! ‘’
Dans cette communication, il ressort que Plan International qui est une organisation humanitaire et de développement indépendante fondé en 1937, fait avancer les droits des enfants. « Nous croyons au pouvoir et au potentiel de chaque enfant. Nous travaillons avec des enfants, des jeunes, des sympathisantes et des partenaires pour obtenir un monde meilleur jusqu’à l’égalité. Nous nous attaquons aux causes profondes des défis et des inégalités auxquels les filles et plus largement tous les enfants font face. Nous accompagnons, les filles et tous les enfants de la naissance jusqu’à l’âge adulte pour développer leur autonomie et leur donner la capacité de décider pour leur vie en situation de développement ou d’urgence », Mme Awa Fally Ba, représentante résidente de Plan International au Togo.
Pour Plan International, les crises ont des conséquences sur les enfants notamment un retard de croissance, des maladies infantiles dues à la dénutrition, à une faible couverture vaccinale, un faible accès aux services de santé et des décès.
C’est donc tout naturellement que l’institution apprécie les actions menées par les journalistes pour promouvoir la santé des enfants. Mme Awa Fally Ba a salué cela de même que l’instauration des prix par le REMAPSEN pour distinguer le mérite. « Plan international a besoin des journalistes pour la bonne pratique des droits des enfants et pour faire progresser les droits des enfants », a-t-elle affirmé.
L’engagement des journalistes pour la promotion de la santé et de l’environnement a été aussi salué par M. Michel Sidibé dont le nom a été donné à la meilleure coordination pays. Titulaire de diplômes universitaires en économie, développement international et planification sociale, spécialiste en santé, notamment le sida, Michel Sidibé a occupé le poste de directeur exécutif de ONUSIDA de 2008 à 2019 avant d’occuper le poste de ministre de la Santé et des affaires sociales du gouvernement du Mali de 2019 à 2020. Actuellement, il est l’envoyé spécial de l’Union Africaine (UA) pour la création de l’Agence africaine du médicament. En intervenant dans une vidéo, lors de la clôture des travaux, il s’est félicité du choix porté en sa personne avant de déclarer que « c’est avec une joie immense et une humilité que j’accueille l’instauration et l’institutionnalisation du prix Michel Sidibé de la meilleure coordination pays du REMAPSEN ». Michel Sidibé a saisi cette occasion pour rendre un hommage à ce réseau qui travaille pour la promotion de la santé et de l’environnement. ‘’Cette reconnaissance de mes efforts au cours des quarante dernières années en faveur de la santé en Afrique renforce ma détermination à persévérer sans relâche car le chemin vers la santé pour tous est encore long’’, a-t-il affirmé avant d’ajouter que la communication joue un rôle crucial dans la réalisation de cet objectif. C’est pourquoi, il encourage les journalistes et les médias à s’investir davantage dans la promotion de la santé et de l’environnement.
Fatouma Idé (ONEP)