Les Forces de Défense et de Sécurité du Niger ont mis la main, mardi 28 mai dernier, sur le tristement célèbre bandit Baleri, un cadre de la conspiration terroriste Bello Turji et 65 de ses compagnons, à Tankama, dans la commune de Guidan Roumdji, région de Maradi. Ce lieutenant était activement recherché par les autorités pour avoir planifié et participé à plusieurs attaques au Nigéria et au Niger, dont récemment celle ayant visé la position de Bassira le 22 février.
Le tristement célèbre bandit armé, originaire de Shinkafi (un village du Nigéria) qui semait la terreur dans son Zamfara natal et certains villages frontaliers de la région de Maradi, bras droit du tout aussi tristement célèbre Bello Turji, a été appréhendé par une l’unité en patrouille de l’opération « Faraouta Boushia » ou ‘’chasse au hérisson’’. Ce coup de filet, intervient quelques semaines après la découverte par les FDS des couloirs de passage des bandits qui font irruption pour des vols de bétail ou des enlèvements de personnes suivis de demandes de rançons en fin avril, à l’issue de la seconde phase d’une opération spéciale dénommée « Shara Iyaka » (nettoyage de la frontière).
Baleri, le numéro 2 du groupe armé, a été pris aux environs de 13 heures, dans une clairière à 10 km à l’est de Tankama, alors qu’il se réunissait avec ses hommes, planifiant des attaques au Nigeria et au Niger. Prenant la parole lors de la cérémonie de présentation des malfrats, le Gouverneur de la région de Maradi, cité par les médias sur place, le Commissaire Général de Police Issoufou Mamane a salué et encouragé le professionnalisme et l’engagement des FDS déployées sur le terrain. Le Gouverneur a particulièrement salué la collaboration de la population qui a fourni les renseignements ayant permis d’aboutir à cette grande arrestation, ‘’une grande première au Niger», a-t-il indiqué.
Avec la capture de ce lieutenant de Bello Turji et ses compagnons, autant dire que l’Opération « Faraouta Boushia » a débusqué et pris un gros hérisson dans les broussailles de cette zone frontalière.
Ismaël Chékaré (ONEP)