L ’Agence nigérienne de normalisation, de métrologie et de certification (ANMC), a saisi l’occasion du sommet des femmes transformatrices africaines pour faire de la visibilité autour des produits transformés par des femmes ayant bénéficié d’une certification de sa part. L’ANMC entend ainsi faire découvrir les potentialités qu’offre la certification et sensibiliser les transformatrices et les clients sur la démarche de la certification.
Devant les stands, le directeur général de l’Agence de normalisation, de métrologie et de certification, M. Zakari Oumarou Abdoul-Kader, a expliqué que l’ANMC a subventionné la participation des femmes transformatrices avec des produits certifiés afin qu’elles puissent présenter leurs efforts aux partenaires, au public, et aussi aux responsables gouvernementaux. «C’est un accompagnement, dit-il, qui est effectué par des partenaires et par l’Etat du Niger à travers l’ANMC qui accompagne en même temps les femmes transformatrices pour pouvoir émerger afin qu’on ait demain des industries locales, surtout des industries de transformation des produits locaux dignes de ce nom».
Le directeur général de l’ANMC a indiqué qu’un produit certifié tire son avantage dans la qualité et l’assurance qu’il donne au consommateur. «Ça veut dire que le consommateur, avant d’acheter, remarque déjà la position de la marque Nigérienne de certification sur le produit. Cela signifie qu’une tierce partie a pris le produit, a audité le processus de fabrication et a effectué des analyses au laboratoire sur les produits, ou a effectué des analyses par un laboratoire tierce qui atteste que le produit est exempte de toute contamination qui puisse affecter la santé des consommateurs», a-t-il souligné.
M. Zakari Oumarou Abdoul-Kader a précisé que la certification des produits par l’ANMC c’est «l’amélioration de la qualité des produits pour rassurer les consommateurs afin de les mettre en confiance pour qu’ils s’assurent que ce qu’ils consomment est produit dans la sécurité sanitaire et que l’environnement garantisse la sécurité». Il a assuré les femmes et les entreprises qui sont dans la transformation de la disponibilité de l’ANMC à les accompagner et les a appelés à entamer le processus de certification de leurs produits auprès de l’Agence nigérienne de normalisation, de métrologie et de certification. «C’est un processus qui est très simple et efficace. Tout dépend de l’engagement des promoteurs des produits eux-mêmes», a-t-il conclu.
Pour Mme Hadizatou Koubra Garba, promotrice de «Fura Da Nono», la certification des produits locaux transformés par l’ANMC est un grand avantage pour les femmes transformatrices. Cela permet au client, a-t-elle affirmé, de comprendre que «ce sont des produits qui ont été suivis et appréciés sur le plan sanitaire, sur le plan qualité en général». Sa collègue, Mme Bachir Aissata Dicko, directrice générale d’Authentiques Saveurs, ajoute que l’ANMC doit mettre beaucoup plus l’accent sur la communication afin de sensibiliser le public sur les bienfaits et les garanties qu’offre la certification. C’est seulement cela, a-t-elle soutenu, qui permettra aux transformatrices certifiées d’améliorer leurs chiffres d’affaires.
Le soutien de l’Agence nigérienne de normalisation, de métrologie et de certification (ANMC) aux femmes transformatrices vise à les accompagner pour leur participation aux activités du sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation de l’Afrique et, particulièrement pour le sommet des femmes transformatrices africaines.
Par Souleymane Yahaya(onep)