La ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Mme Aissa Laouan Wandarama a présidé hier, mercredi 8 mai 2024 à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier des travaux de la retraite du Groupe de Travail Abris et Biens Non Alimentaires (GTABNA). L’objectif de cette rencontre est d’évaluer les réalisations et la performance des partenaires du secteur abris et biens non alimentaires.
Durant trois (3) jours, les participants auront à partager les expériences, identifier les meilleures pratiques, renforcer la collaboration entre les différents acteurs et partenaires, mais aussi à réfléchir sur la prise en compte de certaines thématiques transversales, notamment la redevabilité, la protection transversale, les solutions durables et le flagship dans la réponse aux besoins en abris et biens non alimentaires.
A l’ouverture des travaux, la ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a précisé que cette retraite permettra de dégager les points forts, les points d’amélioration et les orientations à suivre pour une action humanitaire rapide et efficace qui répond aux besoins spécifiques des populations pour l’année 2024-2025. Selon elle, il est fondamental de reconnaitre l’importance de la mission commune qui est de fournir non seulement un toit, mais également un cadre de vie sûr et digne pour ceux qui en ont le plus besoin. « Cette mission est partie intégrante des attributions de mon département ministériel et soyez rassurés de ma pleine disponibilité à accompagner ces efforts collectifs dans la recherche de solutions au bénéfice de nos vaillantes populations », a souligné Mme Aissa Laouan Wandarama.
La recherche de solutions durables dans tous les secteurs, a poursuivi la ministre, est un engagement fort des plus hautes autorités de notre pays qui accordent une importance capitale à la prévention et la gestion des crises et catastrophes. Aussi, a-t-elle rappelé, le succès de cette initiative repose sur la capacité à travailler de manière intégrante et innovante dans le respect de la dignité humaine. La ministre en charge de la gestion des catastrophes a enfin souligné que des solutions communes et informées doivent être envisagées pour non seulement répondre aux besoins immédiats et durables des populations vulnérables, mais aussi prendre en compte leurs aspirations, les protéger et respecter l’environnement.
Pour sa part, la chargée de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), Mme Nicoletta Giordano, a indiqué que cette initiative revêt une importance particulière, car elle leur permet de réfléchir et partager leurs expériences et connaissances d’une part, et d’élaborer des stratégies novatrices pour répondre aux besoins des personnes déplacées et vulnérables à travers le pays d’autre part. « Le travail que nous accomplissons dans le domaine des abris et biens non alimentaires, est au cœur de notre engagement envers la dignité humaine et la protection des populations les plus marginalisées » a-t-elle dit.
Mme Nicoletta Giordano a enfin affirmé que cet atelier permettra également d’examiner de près les défis auxquels les communautés sont confrontées. « Les leçons que nous avons apprises et les meilleures pratiques que, nous pourrons partager entre nous ; nous espérons de nouvelles approches pour améliorer notre efficacité, renforcer notre partenariat pour répondre aux besoins complexes des communautés », a conclu la chargée de mission.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)