A l’instar de la Communauté Internationale, le Niger a célébré la 10ème édition de la Journée Internationale du biotechnologiste. Le thème retenu cette année est « Le rôle du biotechnologiste en santé sexuelle et reproductive». A cette occasion, l’Association Nigérienne des Techniciens Biologistes (ANITEB) a organisé le samedi 6 août à Niamey, une importante rencontre d’échanges entre les techniciens biologistes sur plusieurs thématiques. C’est le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales du Niger, M. Sabo Hassan Adamou qui a présidé l’ouverture des travaux de cette rencontre. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence de plusieurs personnalités dont le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale.
Au cours de cette journée, les participants ont échangé sur entre autres points : médecine et biologie de la reproduction, état de lieu au Niger, place de l’anatomie et cytologie pathologies dans la santé sexuelle et reproductive, et les maladies sexuellement transmissibles : situation des infections sexuellement transmissibles (IST) au Centre national de référence.
Conformément à ses statuts et règlements, ANITEB poursuit entre autres objectifs de regrouper tous les techniciens biologistes, promouvoir la recherche en biologie, participer à la promotion de la santé en général, d’assurer l’information et la formation technique pour un meilleur rendement des services des laboratoires d’analyses médicales et la défense de l’intérêt et l’honneur de la profession.
A l’ouverture de ces travaux, le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales du Niger, M. Sabo Hassan a précisé que la célébration de cette journée s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités et de la sensibilisation des biotechnologistes dans le domaine de la santé de la reproduction surtout pour le respect des normes de qualité, de sécurité et de traçabilité des résultats afin de répondre aux exigences des utilisateurs notamment dans les investigations menées en santé de la reproduction conformément à la Déclaration de la politique générale du gouvernement qui stipule «pour améliorer la santé de la reproduction, le gouvernement va renforcer la disponibilité de la capacité opérationnelle en planification familiale dans les formations sanitaire. A cet effet, en plus du renforcement des stratégies actuelles, les formations sanitaires et les sites de distribution à base communautaire seront régulièrement approvisionnés en intrants», a-t-il assuré.
Le Secrétaire général adjoint du Ministère en charge de la Santé a précisé que les domaines d’intervention du biologiste en santé de la reproduction sont entre autres : la vie sexuelle à travers les informations et les diagnostics des IST ; la contraception en ce qui concerne la prévention, la grossesse en ce qui est des tests de dépistage et autres examens complémentaires ; la lutte contre la stérilité à travers les tests de diagnostic et le suivi du traitement et la sécurité transfusionnelle. Selon lui, la promotion de la santé de la reproduction est un domaine multisectoriel qui fait intervenir le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales appuyé par les Partenaires techniques et financiers (PTF) à travers l’organisation et l’offre des interventions à haut impact sur la santé de la mère et du nouveau-né, de l’enfant et du jeune. Cette promotion vise à l’atteinte des cibles des ODD3 relative à la santé dont l’objectif est de «Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge».
Par Mamane Abdoulaye(onep)