
Le Premier ministre (micro) présidant l’ouverture de la session
Après la réunion du Comité des Experts tenue du 23 au 25 Mai 2023, les travaux de la 40ème Session du Conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) ont débuté le vendredi 26 Mai 2023 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi. Organisée cette fois-ci à Niamey par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la session ordinaire du CAMES, qui se tient chaque année dans un pays membre de l’institution, donne l’opportunité aux participants de mieux analyser les recherches faites et de proposer des programmes adaptés pour mieux booster la recherche scientifique en Afrique d’ici 2030.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Chef du Gouvernement ,M. Ouhou,moudou Mahamadou en présence du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Niger, PhD Mamoudou Djibo. Etaient également présents le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo, par ailleurs président en exercice du Conseil du CAMES, M. Muhindo Nzangi Butondo, des Ministres de l’Enseignement Supérieur des pays membres du CAMES, plusieurs membres du Gouvernement, du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane Konaté et plusieurs invités.
A l’ouverture de cette importante rencontre de l’enseignement supérieur en Afrique et à Madagascar, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a, de prime abord, rappelé l’idée de la création du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) qui est apparue en 1966, devant la nécessité pour les pays africains et Madagascar d’adapter leurs systèmes d’enseignement supérieur aux réalités africaines. Cette idée s’est concrétisée le 22 janvier 1968 sous l’impulsion du Président Diori Hamani et de ses pairs de l’espace francophone, avec la création du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).
«Après près de 55 ans d’existence, j’apprécie à sa juste valeur la contribution notable du CAMES aux progrès scientifiques et économiques des pays membres, à travers la conception et la mise en œuvre d’initiatives qui ont contribué significativement à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et accroître l’attractivité des Universités et Institutions africaines dans un environnement mondial très compétitif et ouvert» a ajouté le Chef du gouvernement. C’est pourquoi M. Ouhoumoudou Mahamadou a réaffirmé l’engagement du gouvernement à poursuivre les efforts, en vue du développement d’un enseignement supérieur performant et adapté aux besoins de notre économie. Il a, par ailleurs, affirmé que si le CAMES a réussi sa mission d’intégration universitaire et scientifique, par la gestion de la promotion des Enseignants-chercheurs et Chercheurs, mais aussi par la promotion de l’évaluation des offres de formation selon des référentiels communs à tous les membres, il n’en demeure pas moins que les attentes des Etats membres vis-à-vis de cette institution restent encore nombreuses.
Pour cela, le Premier ministre a invité le Conseil des Ministres à mettre à profit cette session pour mener des réflexions approfondies sur de nécessaires réformes à entreprendre afin de faire du CAMES cet instrument efficace au service des Etats membres conformément aux aspirations des pères fondateurs.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo, M. Muhindo Nzangi Butondo, alors président en exercice du CAMES, a, quant à lui, soutenu que le CAMES est l’un des modèles d’organisation africaine qui a su fonctionner correctement et qui s’est pérennisé dans le temps. Pour le Secrétaire Général du CAMES Pr Souleymane Konaté, cette 40ème session du Conseil des ministres du CAMES se tient au moment crucial de l’évolution de l’institution qui fête, cette année, ses 55 ans d’existence.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)