Du 14 au 15 décembre, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement avec l’appui de ses partenaires organise à Niamey, la 9ème Session Ordinaire de la Commission Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (CNEA). C’est le ministre de l’Agriculture, M. Alambedji Abba Issa, assurant l’intérim du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissent qui a présidé l’ouverture des travaux. Etaient présents, des membres du gouvernement, le président du réseau parlementaire, Eau, Hygiène et Assainissement, le Secrétaire général adjoint de la région de Niamey, le représentant du Chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’eau, hygiène et assainissement ainsi que les membres de la CNEA et de plusieurs invités.
Pendant les deux jours, les participants auront à échanger sur l’état de mise en œuvre des résolutions de la dernière session, l’état de mise en œuvre du Plan d’action national de la gestion intégrée des ressources en eau (PANGIRE) et les perspectives. Ils suivront également la restitution des résultats de l’étude sur le processus de mise en place et le financement des organes de Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) et le résultat de l’évaluation de la mise en œuvre du PANGIRE sur la période 2018-2021. Il est attendu de ces assises des recommandations et conclusions pertinentes pour améliorer la gouvernance du secteur. Les participants auront donc à examiner l’ensemble des documents soumis à leurs appréciations afin d’apporter leur contribution au développement du secteur de l’eau et de l’assainissement. Ainsi cet atelier est une occasion pour engager un dialogue national qualitatif en vue d’appuyer le développement dans la Gestion intégrée des ressources en eau.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement par intérim a dit que, cette session intervient après la première phase de la mise en œuvre du Plan d’action national de gestion intégrée des ressources en eau (PANGIRE) adoptée par les autorités du Niger le 9 mai 2017. «Créée et installée depuis 2006, la CNEA est composée de 54 commissaires issus de sept collèges qui sont l’Etat, les collectivités territoriales, les ONG et Associations de développement du secteur, les Associations des usagers de l’eau, les entreprises privées du secteur, les institutions de formation et de recherche et les partenaires au développement. C’est un organe de consultation, de concertation et de surveillance du secteur de l’eau de l’assainissement», a-t-il expliqué.
M. Alambedji Abba Issa a rappelé qu’au cours de l’année 2022, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a engagé à travers des consultants des études stratégiques en rapport avec la mise en œuvre du PANGIRE. «La première étude a concerné l’analyse et l’évaluation du processus de mise en place et le financement durable des organes GIRE au niveau de quatre premiers sous-bassins, la deuxième étude a consisté à l’évaluation globale des activités du PANGIRE sur la période 2018-2021. L’objectif recherché à travers ces études est de capitaliser les expériences des premières années de mise en œuvre du PANGIRE-Niger en vue d’opérer les ajustements nécessaires des activités et leur mise à l’échelle dans les 15 sous-bassins prioritaires», a-t-il précisé.
Pour sa part, le Chef de section Eau, Hygiène et Assainissement de l’Unicef, PhD Hubert Onibon a, au nom des partenaires accompagnant le Niger dans le secteur eau et assainissement, assuré que l’Unicef pour sa part, en sa qualité de Chef de file des PTF du secteur, poursuivra la mobilisation des membres de la plateforme pour un soutien au gouvernement du Niger dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi des programmes, politiques, stratégies et outils d’aide à la prise de décisions.
Pour le Chef de section Eau, Hygiène et Assainissement de l’Unicef, la création et l’opérationnalisation de la Commission Nationale de l’Eau et de l’Assainissement sont le reflet de la volonté manifeste du gouvernement de disposer d’un cadre règlementaire d’expression de ses orientations en matière d’eau et d’assainissement. «Ceci est en harmonie avec l’Objectif de Développement Durable 6 qui vise à ‘’garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement et assurer une gestion durable des services d’eau’’», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)