Une délégation de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) conduite par la présidente de la HAPDP Mme Sanadi Tchimaden Hadatan a été reçue hier en fin d’après-midi au Palais de la Présidence. A l’issue de cette rencontre la présidente de la HAPDP a présenté et remis, au Président de la République, Chef de l’État SE. Mohamed Bazoum, le rapport de ladite institution au titre de l’année 2021.
La HAPDP a l’obligation légale de rédiger et de transmettre son rapport annuel d’activités au Président de la République, au Président de l’Assemblée Nationale et au Premier ministre. C’est pour satisfaire à cette disposition légale, que la HAPDP a produit et remis au Chef de l’État le condensé de l’ensemble des activités menées en 2021.
Selon la synthèse du rapport, le document passe en revue le cadre juridique et institutionnel de la protection des données à caractère personnel, puis le fonctionnement de la HAPDP, tout en mettant un accent particulier sur les sessions des membres. Il retrace également les activités de renforcement de capacités ou de formation des membres et du personnel permanent, sans oublier les actions de sensibilisation réalisées au profit de tous les autres acteurs impliqués dans la
protection des données personnelles au Niger. Le rapport présente enfin, la substance des partenariats noués avec les structures nationales et décrit les rapports de coopérations établies au niveau régional et international, avant de s’appesantir sur les difficultés rencontrées et les perspectives.
Créée depuis 2017, la HAPDP est une autorité qui met en œuvre la loi nigérienne sur les données à caractère personnel. «Il s’agit pour nous de protéger les citoyens nigériens dans la collecte et le traitement des données qui les concernent», a déclaré la présidente de la HAPDP, Mme Sanadi Tchimaden Hadatan, après avoir remis le rapport au Chef de l’État.
Elle a ensuite indiqué avoir fait cas au Chef de l’État des difficultés de la HAPDP. «À cet effet, le Président de la République nous a fait la promesse de nous accompagner», a confié Mme Sanadi Tchimaden Hadatan. Il faut noter que ces difficultés sont relatives à l’insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières. Il a été aussi relevé la faible vulgarisation de la loi et l’absence des représentations de la HAPDP à l’intérieur du pays.
Oumar Issoufou(onep)