Le Président de la République Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a présidé, hier à son cabinet, une réunion sur le lancement du processus de suivi des conclusions des sommets de N’Djamena tenus les 15 et 16 février 2021 (le sommet du G5 Sahel et le sommet Elargi du Sahel). Ont pris part à cette réunion, le Premier ministre Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, quelques membres du gouvernement, et les membres de la coalition pour le Sahel.
Au sortir de cette réunion, le Haut Représentant de la Coalition pour le Sahel, M. Djimé Adoum, a d’abord parlé du sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel et de la Coalition pour le Sahel, à l’issue duquel, a-t-il notifié, est sorti un communiqué final qui a mentionné qu’il y’a eu un ‘’sursaut militaire’’ qui nécessite d’être accompagné par un ‘’sursaut civil’’.
Dans ce communiqué, a-t-il poursuivi, « il en est sorti une feuille de route qui nous a permis de prendre tous les éléments, les décomposer afin de départager cette feuille de route avec les Etats et les membres de la coalition » a affirmé le haut représentant de la coalition. Ensuite, a-t-il souligné, s’en est suivie une réunion des hauts fonctionnaires de la coalition pour le Sahel le 2 mars 2021.
S’agissant du reste, a-t-il indiqué, « nous avons décidé d’aller sur le terrain, de nous entretenir avec nos Etats membres, nos gouvernants pour revoir la prise en charge de cette feuille de route qui fera l’objet d’un Conseil des Ministres le 19 mars 2021 pour validation ».
Selon, le Haut Représentant de la Coalition pour le Sahel, M. Djimé Adoum, cette feuille de route permettra de mettre dans la balance ce qu’il y’a lieu de faire par rapport au communiqué de N’Djamena et la présenter à un sommet des chefs d’Etat de la coalition le 30 juin 2021.
« Nous nous sommes entretenus avec le Chef de l’Etat pour le partage politique de ce que nous sommes venus chercher suite à ce communiqué » a-t-il dit. Il s’agit, toujours selon ses explications, de la création d’un mécanisme opérationnel de suivi afin d’inclure les partenaires notamment l’Union Européenne par rapport au pilier 2 et 3 et pour cela « il faut un suivi très étroit pour que nous puissions assez rapidement démontrer à suffisance que là où il y’a eu des guerres militaires, l’Etat sera aux côtés des populations pour qu’elles puissent trouver la quiétude dans les occupations qui sont les leurs » a conclu M. Djimé Adoum.
Par Aminatou Seydou Harouna(onep)