La fête de tabaski communément appelée fête du mouton est une occasion pour de nombreuses personnes de réaliser un bon chiffre d’affaires. Chaque année, de nombreux métiers informels prospèrent dans la capitale de Niamey, notamment la vente des accessoires et ustensiles de cuisine.
Ainsi, à l’approche de la fête de tabaski, on remarque un important engouement dans la capitale Niamey. Il suffit juste de sillonner un peu partout la ville pour constater que tous les marchés et artères de la capitale sont inondés de ce petit commerce de circonstance. Certains revendeurs s’approvisionnent au niveau du grand marché et à katako. Si certains revendeurs se retrouvent au niveau de leur place habituelle, par contre, d’autres revendeurs ambulants préfèrent circuler dans la capitale pour vendre leurs articles.
C’est le cas de M. Issiakou qui, depuis plusieurs années, exerce ce métier de la vente des accessoires et ustensiles pour la cuisson de la viande. Agé d’une quarantaine d’années, M. Issiakou se trouve au niveau de sa place habituelle au petit marché de Niamey, où il étale ses articles. « Ça fait longtemps que j’exerce cette activité. Chaque année, c’est ici que j’expose mes produits. Non seulement c’est à côté du marché, mais également c’est sur la voie où les gens passent. Je me réjouis également de ce que je gagne dans ce métier. Dans toute situation on ne peut dire que ‘’Dieu merci’’ », a-t-il affirmé.
M. Issiakou vend des foyers améliorés qui coûtent 2500 FCFA, des casseroles locales qui sont vendues entre 2500 et 3000 F, la casserole importée cédée à 4000 F, le couteau local à 600 F, le coupe-coupe à 3000 F, la hache à 1500 F, les tenailles à 750 F etc. « J’ai des ustensiles locaux et importés pour toutes les bourses », a-t-il indiqué.
Le vendeur des ustensiles a en plus souligné qu’il a un nombre important de clients. « Il y a des gens qui m’appellent pour livraison à la maison ».
Contrairement à M. Mamane Sani, rien ne manque chez lui. Agé d’une trentaine d’années, il a commencé à exercer ce métier de circonstance tout récemment. Situé sur la voie principale qui mène sur la route de l’aéroport, il étale ses matériels depuis des jours. Il s’agit notamment des tas de bois de chauffe qui varie entre 4500 et 6000 F, le sac de charbon , des limes à 200 F l’unité, des grosses et moyennes casseroles, des foyers améliorés, des coupe-coupe qui coûtent de 3000 F à 3500 F, des haches vendues à 1250F, la tenaille à 700 F, le rouleau de fils de fer à 600 F , la natte de 750 F à 1000 F et le couteau à 600 F. Il a en plus indiqué qu’il arrive à vendre ses articles.
Mamane Sani constate que parfois, les gens attendent la dernière minute pour venir en acheter. « C’est la veille de la fête ou même la nuit que les gens viennent pour se procurer de ces objets ».
Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)