Le projet filets sociaux a organisé hier à Radisson, une rencontre avec la Banque Mondiale et les acteurs intervenants dans la protection sociale. Cet atelier d’une journée a pour but de partager avec ces derniers les résultats probants enregistrés par le Niger dans le cadre de la réduction de l’extrême pauvreté. C’est le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre, M. Aghali Abdel Kader qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces échanges
Le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre a d’abord rappelé que cet atelier intervient quelques mois après l’entrée en vigueur de financement additionnel qui se chiffre à Cent Trente (130 000 000) millions de dollars US soit environ Soixante-cinq (65 000 000 000) de FCFA accordés par la Banque Mondiale au Niger. Ce financement additionnel, a souligné M. Aghali Abdel Kader peut-être qualifié de prime de performance de leur dispositif de mise en œuvre du projet filets sociaux adaptatifs. « Parmi les résultats très positifs acquis figurent incontestablement les mesures d’inclusion économique en accompagnement du programme national de transferts monétaires », a-t-il affirmé. L’évaluation de l’inclusion productive fait, a ajouté le directeur de cabinet, ressortir une gamme de résultats positifs qui peuvent efficacement être mis à l’échelle par le biais de systèmes de protection sociale pour réduire l’extrême pauvreté.
Selon les explications données par le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre, la consommation alimentaire des ménages bénéficiaires s’est améliorée de 7 à 15% et l’insécurité alimentaire a diminué. Ainsi, les revenus des femmes bénéficiaires ont été augmentés de 59%, voire de 100% dans certains cas, et les impacts de l’intervention dépassaient déjà les coûts, 18 mois après l’investissement. La question de protection sociale occupe, a-t-il ajouté, une place de choix dans le programme de renaissance acte III du Président Bazoum Mohamed. Aussi, la Déclaration de la Politique Générale, en son axe 7 ‘’inclusion sociale et relèvement des vulnérables ‘’ fait une place de choix aux transferts monétaires comme modalité d’intervention.
Selon le représentant de la Banque Mondiale, M. Mahamane Maliki Amadou ce programme lancé depuis 2011 est partie prenante des activités que la Banque Mondiale soutien au Niger dans le cadre de la protection sociale adaptative. En 2016 la Banque Mondiale a appuyé le gouvernement du Niger pour introduire un programme d’inclusion productive en lien avec la protection sociale adaptative à la fois au Niger mais aussi dans d’autres pays du Sahel financé par le programme de protection sociale adaptative au Sahel, a-t-il fait savoir. Ce programme réjoui le représentant de la Banque Mondiale, piloté dans cinq régions du Niger et mis en œuvre en zones rurales a montré à la foi son efficacité mais aussi et surtout son efficience.
Dans le cadre de la première phase du projet Filets Sociaux, il a été testé, a indiqué le coordonnateur du projet, M. Moussa Bouda, un programme d’inclusion productive adossé aux programmes de transfert national au Niger. Il a en outre précisé que, ce programme a été conduit dans plusieurs pays de la sous-région, mais les études qui ont été menées ont montré que le Niger a eu de très excellents résultats qui méritent d’être connus et appropriés par les différents acteurs pour non seulement leur dissémination mais aussi leur mises à l’échelle.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)