Le haut-commissariat a l’initiative 3N a organisé hier matin à Niamey, un atelier d’enrichissement et de validation des résultats provisoires de l’étude sur la revue des dépenses publiques 2021. C’est le secrétaire général du haut-commissariat 3N, colonel Maizama Abdoulaye qui a présidé l’ouverture des travaux.
A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du haut-commissariat 3N, Colonel Maizama Abdoulaye a souligné l’importance de cette revue. C’est ainsi qu’il a rappelé que le jeudi 3 novembre 2022, la réunion de cadrage sur l’élaboration de la revue des dépenses publiques 2021, dont l’ensemble des structures ont répondu massivement et ont participé activement aux séances des échanges avec les consultants lors des collectes des donnes.
Selon lui, la revue des dépenses publiques 2021 couvrira les sous-secteurs suivants : agriculture, élevage, environnement, hydraulique (hydraulique pastorale), commerce (transformation des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques/ comportement des marches), prévention et gestion des crises alimentaires et nutrition.
Pour M. Maizama Abdoulaye, l’atelier d’aujourd’hui, a pour objectif d’enrichir et de valider les résultats provisoires de l’étude sur la revue des dépenses publiques 2012. Il s’agira également d’apprécier l’efficacité et l’efficience des dépenses publiques pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle et le développement agricole durable (SANDAD), pour mieux formuler des recommandations pour un meilleur ciblage des dépenses publiques dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et le développement agricole durable.
De son côté, le directeur du département programmation, études et perspectives et coordonnateur technique de l’étude, M. Mamouda Mahaman Bachar, a précisé que, cette réunion c’est un atelier d’enrichissement et de validation des dépenses publiques, fait partie des recommandations des finances publiques. Dans le cadre de la loi de réformes des finances publiques il était prévu que chaque année qu’on montre la qualité et l’efficience des dépenses.
Par ailleurs, selon M. Mamouda Mahaman Bachar tout l’argent qui a été mis dans le cadre du développement du pays surtout du secteur rural qu’on arrive à regarder est ce que ça a été dépensé de la bonne manière ?
Selon le directeur du département programmation, études et perspectives et coordonnateur technique de l’étude, cela concerne l’ensemble des ministères du secteur rural dont l’agriculture, l’environnement et l’élevage. Donc le ministère de l’industrie, le CNDD, le ministère en charge de la santé volet nutrition et le ministère de l’hydraulique volet pastoral vont regarder l’état financier de leurs ministères, par rapport à ces dépenses si tout l’argent que l’Etat a donné a été dépensé dans le respect des règles, est ce que l’objectif a été atteint ? « Maintenant la bonne nouvelle en tout cas au début de cet exercice on a vu que le niveau de dépense a atteint 12% cela veut dire que l’engagement de Maputo qui était d’accorder 10% à l’agriculture au budget national au Niger donc on a accordé 12%. La deuxième information c’est que l’ensemble de l’argent qui était prévu dans la loi des finances 2021 a été dépensé cela veut dire que on aura 15 % qui correspond à l’engagement du Président de la République SEM Bazoum Mohamed de donner 15% au secteur rural donc l’engagement a été tenu », a-t-il conclu..
Par Omar Abdou(onep)