
Dans le cadre de la célébration de la journée de la femme, les femmes de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) ont organisé, le dimanche 14 mai 2023, une séance de don de sang au niveau du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de Niamey. Elles se sont par la suite rendues à la prison civile de Niamey pour voir les conditions de vie des femmes détenues.
A cette occasion les personnels de la Commission nationale des droits humains se sont mobilisés à leur tour pour marquer cette 32ème édition. La Vice-présidente de Commission Nationale des Droits Humains a dans ses propos liminaires tenu à saluer l’organisation de cette activité. «Vous avez vu des braves femmes qui ont donné leur sang pour sauver des vies humaines», fait-elle observer. Mme Kako Fatima, a souligné que le choix d’aller vers le Centre nati onal de transfusion sanguine n’est pas fortuit. «Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a des accidentés, des femmes qui en donnant la vie meurt sur la table de maternité. Donc ce don peut servir. La CNDH fait la promotion des droits humains et aussi la protection de ce droit», a-t-elle déclaré.
Par ailleurs la Vice-présidente de Commission Nationale des Droits Humains a expliqué les raison de la visite à la maison d’arrêt de Niamey pour fêter cette journée avec les femmes détenues qui sont des femmes en détresse. «Parce que ce sont des femmes privées de leur liberté et abandonnées à elles-mêmes. Nous avons choisi de venir vers elles pour voir les conditions de vie de ces femmes et surtout leur restauration. Nous avons fait la visite des lieux et aussi de leurs foyers là où elles apprenant à travailler et à être autonomes», a-t-elle déclaré.
Mme Kako Fatima a indiqué que des efforts ont été fournis pour améliorer leurs conditions de vie. «Nous avons constaté qu’il y a des améliorations des conditions de détention surtout au niveau du côté des femmes. On a échangé aussi avec ces femmes qui ont félicité le Régisseur par rapport au travail qu’il fait. Nous souhaitons que partout dans les maisons d’arrêt du Niger, on respecte les droits des détenus», a-t-elle conclu.
Omar Abdou(onep)