Le Comité d’Organisation du Concours Miss-Niger (COMINI) a organisé, le lundi 16 janvier 2023 à Niamey, la cérémonie officielle de remise des prix aux lauréates dudit concours. A cette occasion la nouvelle Miss Niger Mlle Aïcha Abdoul Ousseini de Tahoua a reçu la somme de trois (3) millions de Francs Cfa, tandis que les deux dauphines Mlles Khadidja Abba de Niamey et Zara Alhassane Din-dine d’Agadez ont reçu chacune un (1) million de Fcfa. Un prix de fair-play de 500 000F a été également attribué à Mlle Zoubeyda de la région de Maradi. Quant aux autres participantes qui n’ont pas été primées, elles ont reçu, chacune, une parcelle de 400m2 dans la ville de Niamey. C’est le directeur général de l’Agence de Promotion des Entreprises d’Industries Culturelles du Niger (APEIC), M. Ibrahim Souleymane qui a présidé ladite cérémonie dans les locaux de l’APEIC sis au quartier Dar-es-Salam. Le concours Miss-Niger a été appuyé à hauteur de vingt millions (20.000.000) F CFA par le Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FONDAC).
Dans ses propos liminaires à cette occasion, le directeur général de l’Agence de promotion des entreprises d’industries culturelles du Niger, M. Ibrahim Souleymane, a souligné que l’APEIC, a toujours accompagné cet évènement depuis la première jusqu’à la troisième édition. «Pour cette troisième édition, nous avons été un peu plus timide, parce que le fonds de développement des arts et de la culture (dans lequel siège l’APEIC) a accordé un appui conséquent à l’édition Miss-Niger», a-t-il déclaré.
M. Ibrahim Souleymane a ajouté qu’à la première et la deuxième édition, il y avait eu beaucoup de manquements. «Et nous avons compris que c’était lié à des problèmes financiers. C’est la raison pour laquelle nous avons cette année, mis les moyens nécessaires pour éviter toutes les critiques antérieures. Parce qu’on a vu des miss avec une somme de deux cents mille, trois cents mille, et cette fois-ci on a jugé utile de donner des montants assez importants», a souligné le DG de l’APEIC.
«Globalement, je n’ai pas assisté à toutes les activités entrant dans le cadre de l’édition de miss-Niger, mais je reçois beaucoup d’informations (certaines bonnes et d’autres mauvaises). Je fais une analyse un peu personnelle dans la mesure où je connais comment fonctionne le domaine des arts et de la culture au Niger», a-t-il ajouté. Ce secteur a-t-il fait remarquer dispose de beaucoup d’amateurs qui veulent faire des grands évènements, alors qu’ils n’ont pas souvent les capacités techniques, professionnelles, et même financières pour la réalisation de leurs activités.
«En tant que partenaire, je suis satisfait parce que ce qui m’importe, ce sont nos engagements vis-à-vis de cet évènement. Nous avons pris en charge la retransmission en direct de l’évènement à la télévision nationale. Nous avons pris en charge la salle Mahatma Gandhi, et nous avons honoré nos engagements vis-à-vis des prix aux miss», s’est-il réjoui.
Le directeur général de l’APEIC a saisi cette occasion pour demander au comité d’organisation de se perfectionner davantage. «Que le comité soit véritablement rigoureux à la sélection pour davantage crédibiliser les choix des membres du jury» dit-il. M. Ibrahim Souleymane a estimé qu’on doit avoir les échos de l’intérieur du pays relativement au processus de sélection en région pour l’organisation de la sélection nationale. «Le COMINI peut être plus ouvert avec des professionnels qui vont s’associer pour rendre cet évènement plus glamour afin de rehausser l’image de la femme nigérienne et celle de la culture nigérienne en général», a conclu le directeur général de l’APEIC.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)