
Alou Moustapha, DG ONEP
Ce n’est qu’après les entretiens accordés à la RTN par les membres du gouvernement en charge de la gestion de nos ressources naturelles au sens large du terme (Hydraulique, Environnement, Agriculture, Elevage, Mines, Energie, Pétrole), que nombre d’hésitants et autres attentistes ont compris la portée du combat que mènent le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP) et celui qui est à sa tête pour la protection de nos ressources naturelles et l’exploitation maximale de toutes les potentialités du sol et du sous-sol.
En d’autres termes, les explications et détails donnés par les membres du gouvernement en charge de la question de la protection et de la gestion des ressources naturelles ont permis à plus d’un de comprendre que, pour le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, protéger coûte que coûte, exploiter à bon escient toutes les ressources naturelles, dans l’intérêt des générations actuelles et futures, est un sacerdoce.
Une tâche pour laquelle il s’adonne avec abnégation et pour laquelle il a une claire conscience comme du reste le recommande la haute responsabilité nationale qu’il assume au nom de l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité depuis le 26 Juillet 2023.
Dans le domaine de l’énergie, on retient que, malgré les sanctions d’une extrême cruauté infligées à notre pays dont la rupture de l’approvisionnement en énergie électrique des zones interconnectées, le départ de certains partenaires et la suspension de décaissements, notre pays, sous la conduite du Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a pu identifier et mettre en place des mesures urgentes pour assurer la continuité du service public de l’énergie électrique en utilisant les moyens propres.
S’agissant des mines et des hydrocarbures, l’ordonnance n° 2024-34 relative au contenu local signée par le Chef de l’Etat constitue un pas important dans l’affirmation de la souveraineté nationale et une source de retombées directes et indirectes dans l’économie nationale.
Le projet de la raffinerie de Dosso reste aujourd’hui un projet emblématique pour diversifier l’approvisionnement, la disponibilité des produits raffinés au Niger et aux pays amis dont les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel(AES).
Dans le secteur minier, plus spécifiquement, l’analyse du secteur a montré une faiblesse de la gouvernance, le faible développement du potentiel minier, le faible développement de la chaine de valeurs, une diversification insuffisante des différentes substances exploitées et une prise en charge insuffisante de la gestion de l’environnement minier.
Face à ce diagnostic, sur instruction du Président du CNSP, Chef de l’État, des mesures ont été prises pour renforcer le cadre légal, l’application des dispositions de l’ordonnance sur le contenu local, l’ordonnance modifiant la loi minière pour limiter les exonérations attribuées aux entreprises intervenant dans la recherche minière, voire la suspension et le retrait pur et simple de plusieurs permis miniers. « Nous gardons les bras ouverts tout en ayant les poings fermés en ce qui concerne notre souveraineté sur nos ressources naturelles pour le bien-être de nos populations », dira d’ailleurs le ministre des Mines. C’est dans cet élan, qu’au demeurant, deux nouvelles sociétés d’Etat ont été créées, l’une dédiée à l’exploitation de l’or et l’autre à l’exploitation de l’uranium.
Enfin, dans le domaine du développement rural (Agriculture, Elevage, Hydraulique, Environnement), il faut relever que la restauration des bases productives en vue de l’amélioration de la productivité des systèmes agros-sylvo-pastorales et halieutiques constitue le point clé des missions des ministères en charge du secteur. L’amélioration de la qualité des sols pour booster la production nationale, la transformation des produits locaux et la création d’une chaine de valeurs autour de ces produits ont été au centre du dispositif mis en place par les autorités dans le domaine du développement rural.
Enfin, le Programme Grande Irrigation (PGI), fleuron de la lutte pour l’autosuffisance alimentaire, bref de la souveraineté alimentaire tout court initié par le Président du CNSP, Chef de l’Etat dans les huit régions du pays, atteste de la volonté de ce dernier à mettre en avant les projets et programmes intégrés pour répondre aux attentes des acteurs du développement rural.
Alou Moustapaha (ONEP)