La fin des travaux du Forum international sur la résilience des villes a été actée mardi dernier par le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi. Pendant deux (2) jours d’échanges fructueux, les participants, répartis dans quatre (4) groupes thématiques, ont abouti à des résultats jugés satisfaisants par les organisateurs.
Procédant à la clôture des travaux, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes s’est dit satisfait des résultats atteints lors de ce forum. La particularité du forum international sur la résilience urbaine, a-t-il déclaré, est qu’il s’inscrit non seulement dans le temps, mais aussi dans un cadre transversal qui est la gestion des risques de catastrophes. «Je me réjouis de voir que tous ces partenaires se sont retrouvés autour des quatre thèmes pour pouvoir faire des propositions et des recommandations que nous devrons prendre en charge très rapidement», a déclaré le ministre Laouan Magagi.
Le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes s’est également réjoui de la forte mobilisation des jeunes car, a-t-il poursuivi, la gestion des risques des catastrophes concerne l’ensemble des citoyens. «Chacun de nous doit contribuer dans un très proche avenir, a insisté le ministre Laouan Magagi, à créer d’abord les conditions de la prévention. On dit qu’un dollar investi dans la prévention vaut 7 dollars dépensés dans la réponse à une catastrophe, Donc mieux vaut prévenir que guérir». M. Laouan Magagi a indiqué que les participants au forum de Niamey se sont engagés à créer les conditions du renforcement des capacités des collectivités territoriales, des techniciens et des experts.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence de modernisation des villes du Niger a promis que le rapport issu des travaux du forum international sur la résilience urbaine, sera vulgarisé afin de toucher les personnes qui n’ont pas fait le déplacement de Niamey. Il a annoncé le soutien de son agence au Ministère de la gestion des catastrophes et à l’ensemble des intervenants du domaine, en particulier les villes. «Je tiens à vous assurer du soutien ferme de l’Agence et je me permets de prendre cet engagement que d’ici peu, toutes les villes du Niger seront dotées d’une cartographie des risques et d’une base de données relative. Mais mieux, nous allons vous accompagner à mettre ça en place», a précisé M. Mouctar Mamoudou.
Le directeur général de l’Agence de modernisation des villes du Niger a par ailleurs exprimé son agréable surprise de découvrir, grâce aux travaux du forum, que le Niger regorge d’experts intervenants dans la gestion des risques de catastrophes. «Nous avons des gens qui ont une certaine connaissance sur le sujet. Je voudrais que, avec toutes ces personnes, nous puissions créer le cadre et les conditions pour continuer à travailler ensemble», a-t-il souligné. M. Mouctar Mamoudou a appelé l’ensemble des ressources humaines disponibles à s’inscrire avec l’Agence de modernisation des villes du Niger afin de faciliter la mise en commun des efforts et des compétences disponibles.
Souleymane Yahaya(onep)