Dans le cadre de la conférence de solidarité avec les peuples du sahel, qui s’est tenue du 19 au 21 Novembre dernier au centre international de conférences Mahatma Gandhi, plusieurs panels ont été animés dont un portant sur le thème « Quel est le chemin vers l’unité continentale » et un autre sur « les femmes dans la lutte panafricaine ». Ces panels ont été animés par le secrétaire général du parti communiste révolutionnaire de la Côte d’Ivoire, membre du bureau de Coopération WAPO, M. Ekissi Achy, et Mme Falmata Taya devant un parterre d’invités.
Dans sa présentation, le paneliste Ekissi Achy a expliqué que depuis plusieurs années le problème de l’unité se pose aux peuples africains comme une nécessité, un problème urgent à résoudre par les peuples africains. Plusieurs événements catastrophiques ont révolté les pays africains dont la création des terroristes. « Parler les langues locales, c’est aussi un autre facteur important de libération de l’homme. Pour aller vers l’unité, chaque patriote doit travailler activement pour la libération », a expliqué M. Ekissi Achy.
Selon le paneliste, la révolution en cours doit s’attaquer davantage à la domination économique, politique et culturelle de tous les pays, aussi bien des anciennes colonies françaises, qu’anglophones et portugaises.
Pour sa part, Mme Falmata Taya a indiqué que « l’impérialisme, on en a toujours dans nos assiettes. Pour le combattre, les jeunes et les femmes doivent se mobiliser pour que l’alliance des Etats du Sahel (AES) soit plus élargie partout en Afrique ».
Le panel sur le soutien des femmes dans la lutte panafricaine a ensuite été au centre des échanges. Là aussi, le secrétaire général du parti communiste révolutionnaire de la Côte d’Ivoire, M. Ekissi Achy, a souligné l’importance capitale de la femme dans cette initiative et les raisons du choix porté sur cette dernière. « On ne peut pas parler de panafricanisme et de libération du peuple sans parler du rôle de la femme et de la place de cette dernière dans cette lutte de libération. C’est donc normal de placer ce thème particulier lié aux femmes dans ce mouvement de panafricanisme. Historiquement, pas seulement en Afrique, mais dans tous les pays, la femme joue un rôle très important dans tous les mouvements de libération », a-t-il déclaré.
Pour qu’il y ait émancipation, a-t-il ajouté, il faudra qu’il y ait des femmes engagées pour que le Niger soit ce qu’il serait demain car, la femme est la moitié de l’humanité et elle représente 50% de la population. Il a souligné que la femme doit être impliquée dans tous les mouvements de libération au regard de son rôle capital et de la place de choix qu’elle occupe au sein de la société et dans l’instauration de la paix et la quiétude sociale.
Au terme des échanges, les différentes parties, dont les couches sociales professionnelles et les organisations féminines, ont réitéré leur engagement à s’impliquer dans tous les mouvements de libération et de souveraineté pour un Niger libre et prospère.
Halimatou M. Harouna (Stagiaire)