En plus des cinq membres permanents qui sont les cinq premières puissances mondiales, victorieuses de la seconde guerre mondiale (la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Russie et la Chine), le Conseil de sécurité, dont la responsabilité principale est d’assurer la paix et la sécurité internationales, comprend également dix membres non permanents élus pour une période de deux ans par l’Assemblée générale de l’ONU. Ces membres non permanents sont élus en tenant compte des nécessités d’une représentation géographique équitable.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies est le seul organe habilité à prendre des décisions contraignantes en droit international. Ce qui renforce l’éminence de cet organe des Nations-unies et partant celle de ses membres ; mêmes non permanents ! Les sièges au Conseil de sécurité sont très convoités du fait du prestige et de l’influence qu’ils procurent sur les affaires du monde. C’est pourquoi l’entrée de notre pays dans ce Conseil est porteuse de tant d’espoirs, d’enjeux mais également de défis.
Ainsi, le Niger envisage notamment de contribuer à la mise en place d’un système global équitable adapté à la réalité de la communauté internationale d’aujourd’hui. Dans la poursuite de ces objectifs d’intérêt mondial, notre pays entend également faire promouvoir ceux de l’Afrique particulièrement, les questions régionales qui ont un impact direct sur le Niger.
Il s’agit de toutes les questions autour du Sahel notamment la sécurité, le développement et la crise migratoire. Sur tous ces plans, l’engagement du Niger aux côtés du reste des autres membres de la communauté internationale est unanimement reconnu. Notre accession au conseil de sécurité en qualité de membre non permanent permettra de consolider ses acquis et de faire avancer les préoccupations spécifiques à l’Afrique et au reste du monde, affecté par de situations défavorables à leur épanouissement économique et social comme les conflits.
C’est dire que le Niger aura la possibilité d’agir en priorité dans la gestion des conflits actuels mais aussi dans la prévention des conflits, le changement climatique, la politique de sécurité, les femmes, la paix et le renforcement du système humanitaire mondial.
Source : MAEC/IA/NE
06/06/19